L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) n'a conclu aucun accord avec l'Iran sur un plan de vérification de son programme nucléaire controversé, a déclaré le chef des inspecteurs de l'agence, Herman Nackaerts, à son retour d'une visite en Iran. Nous avons eu des discussions sur un document d'approche structurée visant à examiner une possible dimension militaire du programme nucléaire iranien, qui n'a pas pu être finalisé, a déclaré le Belge à l'aéroport de Vienne. Nous ne nous sommes pas encore mis d'accord sur une date pour la prochaine réunion. La veille, le représentant iranien auprès de l'agence onusienne Ali Asghar Soltanieh avait fait part d'avancées dans les discussions. Des divergences ont été réglées et un accord sur certains points des modalités (de ce cadre) a été trouvé, avait-t-il dit. Interrogé sur d'éventuels progrès, M. Nackaerts, est resté évasif. Vous comprendrez que cela fait partie des négociations et qu'il est difficile pour moi de faire un commentaire à ce sujet, a-t-il dit. Notre engagement à poursuivre le dialogue est inébranlable, a-t-il affirmé. Nous allons travailler dur afin de résoudre les différends qui restent, a-t-il dit. L'AIEA cherche à avoir un accès plus large à des sites, individus ou documents, pouvant éclaircir les points soulevés dans son rapport de 2011 sur des éléments, présentés comme crédibles, selon lesquels l'Iran avait œuvré à la mise au point de la bombe atomique avant 2003 et peut-être après. L'AIEA demande notamment de visiter la base militaire de Parchin, où des activités suspectes ont été décelées selon elle, et soupçonne Téhéran de bloquer l'accès au site afin d'effacer toute trace compromettante. Comme lors de visites précédentes, l'accès à Parchin ne nous a pas été autorisé, a déclaré M. Nackaerts.