La région de Naâma nécessite l'élaboration par des spécialistes et des experts, d'études approfondies et des méthodologies à même de protéger les zones menacées par la désertification et l'érosion, en régénérant les zones semi-humides par l'application des moyens scientifiques pour lutter contre l'avancée du sable menaçant les steppes et les villes. Il est nécessaire également d'intensifier les activités du tourisme écologique, notamment les bassins de Daïra et Tiout, la zone agricole de Dzira, la station thermale de Aïn El-Warka et autres, préconisent les spécialistes en environnement. Les études réalisées à ce jour démontrent le rôle important de la rationalisation des interventions des éleveurs en vue de faire face aux risques écologiques accentuées par les vents de l'ouest (20%) en comparaison aux vents nord-est. En effet, il existe cinq passages aux tempêtes de sable, soit Echott Gharbi, le sud, Sabkha, l'Atlas saharien de l'ouest et la zone de Figuig (Maroc) soit 177.200 ha ou les vents restent actifs de manière permanente. Le secteur des forêts intensifie pour sa part ses interventions à travers les zones steppiques, les oueds par la réalisation des ceintures vertes, les brise-vent, la mise en application des plans visant à lutter contre l'avancée du sable, la réussite des réserves pastorales et l'interdiction du labourage et le pacage illicites en vue de garantir le renouvellement du couvert végétal. Enfin, les services des forêts devraient introduire des espèces végétales de fixation du sol, telles la Casaritana, les figues de barbarie, les plantes fourragères (El-Gatfa, El-Batm) les arbres oléicoles, les pistachiers atlasiens et autres, afin de lutter contre la désertification.