M. André Parant, ambassadeur de France à Alger, a estimé, mardi dernier à Constantine, que les relations algéro-françaises sont actuellement ''bien meilleures qu'avant''. Après une période de ''refroidissement'', les deux pays œuvrent à donner ''un nouvel élan'' à leurs relations, a ajouté le chef de la mission diplomatique française en Algérie au cours d'une conférence de presse tenue en début de soirée à l'institut français de Constantine (IFC). M. Parant a souligné que les ''relations humaines extrêmement étroites entre les deux peuples'' alliées à la volonté des deux pays à ''dépasser le passé'', incitent à aller de l'avant dans l'amélioration de leurs relations. L'ambassadeur a estimé que les propos du président français, François Hollande, ''condamnant l'injustice coloniale'', sont des paroles qu'aucun autre président français n'a jusque-là tenus'' et représentent autant d'indices de la détermination à promouvoir les relations entre les deux pays. M. Parant, qualifiant le climat des affaires en Algérie de ''globalement satisfaisant'', a précisé qu'en dehors du secteur des hydrocarbures, les sociétés françaises sont ''massivement présentes en Algérie''. Il a également souligné que même l'attaque terroriste perpétrée en janvier dernier contre le complexe gazier de Tiguentourine est ''sans influence'' sur les entreprises françaises implantées en Algérie. Il a par ailleurs estimé que l'Algérie, consciente de la nécessité d'améliorer constamment le climat des affaires, œuvre à rendre plus attractif l'investissement, il a affirmé que l'Algérie et la France ont ''manqué beaucoup d'occasions de renforcer leur coopération''. M. Parant, évoquant également ''l'éventuelle collaboration française dans le secteur de la culture, dans le cadre de l'évènement " Constantine, capitale de la culture arabe en 2015 ", a émis le souhait de voir les PME des deux pays élargir leur coopération. Il a indiqué, dans ce contexte, que les futures extensions du tracé du tramway de Constantine constituaient un ''marché susceptible d'intéresser les opérateurs de son pays''. L'ambassadeur français a d'autre part souligné qu'à l'instar d'Alger, deux centres de réception des demandes de visa (CRDV) seront opérationnels ''d'ici à la fin de l'année en cours'' à Oran et à Annaba. Il a affirmé à ce propos que le CRDV d'Alger a ''considérablement amélioré les conditions de délivrance des visas'', avant de rappeler qu'en 2012, pas moins de 210.000 visas dont 35% de ''visas de circulation'', ont été accordés aux Algériens, contre a-t-il tenu à préciser' 120.000 visas en 2007.