Le ministre en charge de l'Energie, Lamoussa Salif Kaboré a annoncé au cours d'un point de presse du gouvernement, à Ouagadougou, que son département a engagé la relecture du code minier pour le rendre plus attractif. Déclinant les actions prioritaires 2013 de son département ministériel, M. Kaboré a dit que les actions phares tournent autour de la fourniture du pays en énergie électrique et la relecture en cours du code minier. Selon le ministre de l'Energie et des Mines, le nouveau code en chantier prévoit la mise en place d'un fonds de développement local pour tenir compte des intérêts directs des populations riveraines des différents sites. Soulignant que le code minier d'un pays doit être attractif pour les investisseurs étrangers comme ce n'est pas le cas actuellement au Burkina, le ministre Kaboré a dit qu'il doit mettre en évidence le partenariat gagnant-gagnant avec les exploitants. Pour montrer que le Burkina Faso tire son compte dans l'exploitation du métal jaune, M. Kaboré a fait remarquer que les revenus issus de l'or se chiffraient en fin 2012 à 187 milliards de FCFA. A cela, il faut ajouter les emplois créés et la naissance de certaines entreprises autour des mines. Sur la fourniture en énergie électrique, il est ressorti que la demande en énergie augmente de 10% chaque année et le pic de la consommation attendue par la Société nationale d'électricité (SONABEL) pour le mois de mai 2013 a déjà été atteint, d'où des délestages dans les grands centres tels Ouagadougou et Bobo- Dioulasso. Pour résoudre ce récurrent problème, le Burkina est en train de prospecter pour mettre en place des centrales solaires et hydrauliques en plus des interconnexions avec le Ghana et le Nigéria.