Des chiffres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), indique que le prix du brut de référence algérien, à savoir le Sahara Blend, a baissé en mars, perdant ainsi pas moins de 8 dollars sur un mois. Cette baisse est due essentiellement à l'arrêt de plusieurs raffineries en Europe pour maintenance. Les cours du Sahara Blend tout comme le Bonny Light et le Girassol ont été affectés en mars par les travaux d'entretien engagés dans des raffineries européennes qui ont réduit la demande sur tous les pétroles de la mer du Nord et exercé une pression sur les prix. On remarque également que les prix du Sahara Blend , du Bonny Light et du Girassol ont pâti également de l'abondance de l'offre en pétrole provenant de l'Oural, dont d'importantes cargaisons ont été mises en mars sur le marché européen. La moyenne de production durant le premier trimestre 2013 était aussi en progression atteignant 1,199 mbj contre 1,184 mbj durant le quatrième trimestre 2012. Il faut savoir que le prix du Sahara Blend est établi en fonction des cours du Brent, brut de référence de la mer du Nord, coté sur le marché de Londres avec une prime additionnelle pour ses qualités physico-chimiques, appréciées par les raffineurs, qui peut osciller entre 40 cents et quatre dollars. D'autre part et s'il a enregistré la plus importante baisse parmi les 12 bruts composant le panier Opep, il est resté tout de même le troisième pétrole le mieux côté après le Bonny Light nigérian et le Girassol angolais, dont les prix moyens ont atteint respectivement 110,57 dollars et 109,48 durant la même période. Ainsi, le prix moyen du Sahara Blend s'est établi à 108,87 dollars le baril contre 116,99 dollars en février, reculant de 8,12%. En février, le Sahara Blend, a été le brut le mieux coté du panier Opep, selon les mêmes informations. Le brut algérien a suivi la même tendance baissière que le reste des bruts composant le panier Opep, qui ont fléchi de 5% en mars. Par ailleurs, la production algérienne de pétrole s'est inscrite en légère hausse (+5%) en mars atteignant 1,203 million baril/jour (mbj) contre 1,198 mbj en février et 1,195 mbj en janvier, pas loin de son quota d'extraction de brut, fixé par l'organisation à 1,2 mbj, selon les mêmes chiffres.