Après Batna, c'est autour de la localité de Dellys d'être secouée, hier, par un attentat terroriste qui a visé le siège des gardes-côtes. Il n'est pas besoin de décrire davantage la lâcheté de ces attentats terroristes. Les manipulations et les interventions extérieures pour la déstabilisation du pays et son régime républicain ne font en guère de doute. L'Algérie est bien la cible de parties extérieures visant à détourner le peuple de ses préoccupations de reconstruction nationale. Une chose reste certaine, les criminels et les terroristes à la solde d'intérêts étrangers ne feront pas reculer le peuple algérien de sa détermination à aller de l'avant, vers la reconstruction du pays. Les deux attentats criminels de Batna et de Dellys mettent davantage en relief l'absurdité et la lâcheté de leurs auteurs et de leurs commanditaires. Les messages lancés, jeudi, à partir de la capitale des Aurès par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, affirment que le processus de réconciliation nationale est une stratégie irréversible et que la poursuite de la lutte antiterroriste est toujours de mise en Algérie et qu'elle implique outre les forces de l'ordre l'ensemble des Algériens et des Algériennes et ce, dans le but de parachever cette démarche. En effet, la réconciliation nationale est une quête permanente de toute la nation qui a douloureusement souffert tout au long d'une terrible décennie. Elle est aussi une nécessité voulue par les Algériens et par le président Bouteflika pour panser les blessures profondes subies par tous. L'aboutissement de la réconciliation est une mission à laquelle le président Bouteflika vient de renouveler son engagement devant le peuple et devant l'opinion internationale. De fait, l'Algérie réconciliée avec elle-même est toute décidée à se libérer de la violence sous toutes ses formes ainsi que de l'extrémisme à la solde d'intérêts étrangers. Et comme très souvent affirmé par le chef de l'Etat, la lutte contre le terrorisme se poursuivra résolument dans le cadre de la loi, soulignant entre autres que "notre peuple est toujours capable de clémence envers ceux qui sauront se ressaisir, mais il combattra avec la même fermeté ceux qui assassinent nos compatriotes et qui détruisent leurs biens". L'avènement de la concorde civile et de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ont grandement bouleversé toutes les données politiques et économiques du pays pour s'inscrire dans la continuité de la déclaration du 1er Novembre 1954, mettant en cause tous les ennemis du peuple et de la République. Les attentats contre les populations civiles, comme tous les actes similaires, sont d'une abomination abjecte. La machine à fabriquer la catastrophe s'entête à mener un combat contre tous. En effet, au lendemain de la mise en application des textes de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, il n'y a aucune raison, aucune cause pour les criminels, qui pourraient justifier une telle horreur. Ceux qui prétendent que cette violence sanguinaire représente un moyen de pression sur l'Etat algérien et sur son peuple à remettre au placard le processus de réconciliation se trompent. Et ceux qui ne prennent pas en compte cette volonté populaire deviennent de facto les complices et les valets à la solde des ennemis de la nation. A ce sujet, le président de la République n'est traversé par aucune complaisance pour dire toute la vérité aux Algériens. Les dangers qui guettent le pays à travers cette violence agressive ne doivent laisser aucun Algérien dans l'indifférence. L'heure est plus que jamais à l'unité des rangs et à la mobilisation dans le bon sens et la raison, et de manière saine et engagée, en vue de dominer ces complots qui se trament contre le pays. En mettant en œuvre la raison nécessaire et la volonté indispensable et si chaque Algérien et Algérienne ne répugne pas aux grands efforts, le pays arrivera sans grande peine à mettre un terme à toute forme d'extrémisme. En effet, dans l'Algérie démocratique chacun peut s'organiser et s'exprimer dans le cadre de ses droits civiques et politiques, dans le droit à la différence, dans le respect de l'autre et, toujours dans le strict respect de la Constitution et des lois de la République.