L'accélération et la préoccupation de certains sur l'élection présidentielle de 2014 montrent la prise de position d'acteurs politiques connus à chaque exercice pour s'être habitués à ce genre d'exercice en matière de " faire-valoir " le mythe continuellement aux fondements spirituels de la République. D'un autre côté, la convalescence du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, est mise à profit par les "guetteurs " de toute occasion pour réduire la République par le canal d'une propagande qui n'a jamais banni de son " corps " ce vouloir pressant visant à l'éclatement de la société algérienne, n'est à ce sujet qu'à se référer à certains acteurs qui ont douté de la réussite des forces spéciales de l'ANP dans la victoire de la " bataille de Tiguentourine ". A partir de là, il est loisible de comprendre les " manèges " provoqués depuis, et l'on sait trop bien comment d'aucuns ont enfourché une nouvelle stratégie offensive pour tenter d'arriver à leur fin… Parler du risque de chaos est devenu à la " mode ". Les rencontres, les discours et les déclarations ininterrompues aux médias étrangers se succèdent sur le sujet et on craint plus, même l'intimité du président Abdelaziz Bouteflika. Mais le but central dans ce bouillonnement continu demeure, à ne point en douter, celui qu'on continue d'appeler, de manière impropre, " le système " et qui est plus exactement une " confrontation " opposant le Nationalisme à l'islamisme politique, et rien d'autre. Parce que, l'Algérie, depuis des lustres, a connu l'existence d'un camp soudé et qui tient à ce que le sérieux politique s'impose en tenant compte d'une seule référence politique, celle du Message de Novembre 54, et c'est à fond, et non superficiellement qu'il faut analyser dans quelles conditions ce camp, sous la bannière de l'ANP, a su soustraire le pays à une dégringolade planifiée. L'autre camp, hanté à jamais par la grande rancune de se voir à chaque échéance recalé par la souveraineté du peuple, mise de fait sur des stratèges qui se fondent sur des plans, en vue de subjuguer, jusqu'à l'infini, tout ce qui s'est fait au nom de la République et de la Justice sociale. En effet, il y a plus d'une décennie que ce " monde politico-religieux " tente de resserrer les goulots autour de la République dans des conditions inimaginables, notamment que le pays se voit aussi, par la faute de ce camp, soumis au quotidien aux " salves " destructives graduées de puissantes officines étrangères vouées avec la contribution de certains politiques de " chez nous " à l'annihilation systématique des vraies constances du pays et de tout ce qui est attaché avec l'esprit de Novembre 54. Une campagne illimitée avec pour seul objectif de parvenir à instaurer un régime conforme à la demande du moment, celle de plonger l'Algérie dans le cercle de l'islamisme imposé à nos voisins et à certains pays arabes. L'objectif des acteurs qui se font présents dans l'actualité, de la phase actuelle, est de " démoderniser " l'Etat de droit, de rendre impossible la cohésion nationale mais aussi de décapiter les acquis et les réformes. Ces actions qui ne sont guère compatibles avec les sacrifices consentis par les Algériens, ni conformes aux principes fondamentaux de la Constitution et de la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale, puisqu'il s'agit de déstabiliser, d'affaiblir, de démembrer, voire d'abattre la République. La campagne menée au nom des impératifs du " politique-religieux ", s'emploie tout d'abord à vouloir isoler l'adversaire, en l'occurrence le camp opposé, à créer un climat de psychose, d'inquiétude et une méfiance profonde à l'égard des institutions de l'Etat, à rendre suspect quiconque défend la République, y compris l'ANP. L'hypothèse de l'avancée du mouvement islamique en Algérie que se font d'aucuns, n'a jamais eu de vraisemblance qu'en tant que " pôle " servant et répondant à des " décibels " venant de l''extérieur. C'est dire combien ce mouvement est affecté de " cyanose ". Un manque d'oxygénation pourendosser le Grand esprit républicain légué par les martyrs et les victimes de la tragédie nationale. Qui refuse la stabilité du pays et conteste que le pays se dresse debout ? Le chaos de l'Algérie est impossible, surtout que l'ANP et les forces vives de la Nation sont durablement liées et jamais vaincues. A travers ce duo, tous les complots ont été conjurés et le seront davantage. L'Armée algérienne a toujours su discerner, en fonction des intérêts de la Nation. Qui a vraiment aujourd'hui intérêt à provoquer le chaos de l'Algérie ? La question reste d'actualité et devrait faire l'objet de la riposte des démocrates et des nationalistes.