Deux petites histoires avant l'entame de l'économie générale de ce pays opulent de l'Amérique latine, qu'est le Venezuela. L'on a souvent dit que quand le conquistador espagnol, Christophe Colomb est arrivé sur ces terres à la fin du 15ème siècle, il fut tellement épris par le paysage qu'il l'appela "Tierra de Gracia", traduction intégrale : Terre de Grâce. Un interjection devenu le surnom du pays. Bien plus tard, quand l'explorateur italien Americ Vespuce remarqua la présence de maisons sur pilotis qui lui rappelèrent la ville de Venise, il l'appellera, "Venezuela", ce qui signifie, " petite Venise". Commençant la présentation de l'économie de ce pays par et c'est incontournable, par l'ère Chavez. Selon les pronostics des économistes, depuis que Hugo Chavez a été élu président pour la première fois, en février 1999, le Venezuela, Etat fédéral et démocratie de longue date, connaît une période de transition politique active. Le pays s'est donné une nouvelle Constitution le 31 décembre 1999, en créant la République bolivarienne du Venezuela. Depuis l'adoption d'un nouveau code pénal en juillet de la même année, le système judiciaire a introduit des processus plus ouverts et plus transparents. Plus de 300 magistrats ont été suspendus de leurs fonctions en attendant les résultats d'une enquête sur une affaire de corruption, et plus de 100 autres ont été révoqués. En plus de la lutte continuelle contre la corruption et le clientélisme, thème prédominant de son premier mandat, Chavez entend revitaliser l'économie en réalisant ce qu'il appelle une "révolution économique", afin de tirer le pays de la plus grave récession qu'il ait connue depuis des décennies. Le PIB a chuté de 7 % en 1999. Le Venezuela, 3e exportateur de pétrole Le Venezuela est le troisième pays exportateur mondial de pétrole. Celui-ci constitue le secteur économique principal du pays, fournissant grosso modo un tiers du PNB, 80% des revenus d'exportation et plus de la moitié des revenus d'opération du gouvernement. Beaucoup trop dépendant des revenus du pétrole, le niveau de vie au Venezuela fluctue au rythme du prix de ce dernier. Le pays a accentué sa présence au sein de l'OPEP, s'est conformé aux limites de production et consulte régulièrement ses partenaires. La récente montée des prix a eu peu de répercussions sur son économie en récession, mais des revenus additionnels, inattendus, ont amélioré la situation financière du gouvernement. Quelques changements économiques ont été entrepris, tels que la création d'un bureau visant à encourager l'investissement et à réduire la paperasserie inhérente aux nouveaux projets. Une nouvelle loi réglemente, maintenant les secteurs des mines et de l'électricité, et une autre loi sur l'exploitation de l'industrie gazière a été votée, mais n'a pas encore été ratifiée. Chavez, a également, promis une nouvelle loi sur l'utilisation des terres, y compris de lourdes taxes sur les terres agricoles non exploitées. Dans l'ensemble, la lourdeur administrative demeure problématique. Cependant, il existe d'excellents débouchés pour les firmes étrangères (...). Il s'agit des secteurs de l'exploitation du gaz naturel et du pétrole, de l'environnement, de l'énergie et des télécommunications. La hausse des cours du pétrole depuis 2004 a permis de stopper cette baisse et de financer les programmes socio-économiques du gouvernement.
Vue générale de l'économie du Venezuela Le territoire vénézuélien renferme de fabuleuse richesses naturelles dont une partie importante reste encore inexploitée. Le pétrole génère environ 8% du produit national brut (PNB), on estime qu'il possède environ 6% des réserves connues de la planète. Le minerai de fer, dont l'exploitation est contrôlée, au même titre que le pétrole, par une société d'Etat, représente la deuxième plus grande richesse naturelle du pays. La Guyane Vénézuélienne cache d'importants dépôts de bauxite d'or et de diamants. Parmi les autres richesses minérales que possède le pays, mentionnons le charbon, le zinc, le manganèse et l'argent. L 'agriculture est depuis longtemps considérée comme l'un des maillons faibles de l'économie du Venezuela. L'état a tenté de soutenir des productions jugées " stratégiques " comme la canne à sucre, le coton et le riz. Les petites fermes familiales, que l'on retrouve dans les régions montagneuses, fournissent surtout du café et du cacao pour l'exportation, et du maïs et des haricots pour la consommation locale. Enfin, les immenses étendues planes des Llanos servent de lieux de pâturage aux bovins, aux chevaux et aux porcs. La base industrielle du Venezuela est très solide, comparée à celle des autres pays d'Amérique du Sud, raffineries, industries pétrochimiques, aciérie, fonderie d'aluminium. On pense que l'industrie de l'aluminium devrait connaître une forte expansion dans les années à venir. Page animée par Rachida Imen