Le wali de Médéa, M.Brahim Merad a jugé, avant-hier, "injustifié" le retard mis dans le lancement de la seconde phase du projet de la nouvelle ville de Boughezoul, soulignant la nécessité d'apporter en urgence une solution aux contraintes qui freinent encore cet ambitieux projet urbanistique. "Il faut un peu de volontarisme de la part des parties en charge de l'exécution de ce projet, sinon ce dernier risque de ne jamais voir le jour, eu égard au rythme actuel des travaux", a indiqué le chef de l'exécutif lors d'une réunion consacrée à l'examen de l'état d'avancement du projet. Il a estimé qu'il est "impératif d'avancer, avec un rythme soutenu, et de prendre les mesures qui s'imposent afin de surmonter les obstacles et les contraintes sur lesquels bute encore ce projet". Des instructions ont été données dans ce sens aux responsbles de l'Etablissement de la ville nouvelle de Boughezoul, organisme en charge de la gestion du suivi de ce mégaprojet urbanistique, afin de lever toutes les contraintes, d'ordre financier, technique ou juridico-administratif, qui retardent le lancement de la phase d'urbanisation du site". Dressant un état des lieux du projet, le directeur de l'Etablissement de gestion de la ville nouvelle de Boughezoul, M. Mohand Ouramdane Sahab, a indiqué notamment qu'une superficie de 2150 hectares, représentant la partie à urbaniser, a été viabilisée "presque totalement", outre le lancement au stade de l'étude de 900 résidences, dont 400 de type "haut standing", alors qu'un ensemble de projets d'équipement, comprenant une polyclinique, un lycée, une école, une piscine et un marché de proximité, est en phase d'étude. Un programme d'habitat, englobant 400 unités, est en cours de réalisation sur le site, qui est destiné à accueillir théoriquement 300 000 habitants, d'où l'insistance du chef de l'exécutif à "revoir" la démarche qui a prévalu jusqu'ici et d'accorder plus d'importance au volet construction et équipement.