Depuis trois mois, on a cherché les moyens de fonder une véritable psychose au sein du peuple. Celle actionnée par des politiques qui ont hérité dans leur apprentissage d'un esprit " ravagé " par les ambitions personnelles qui a amené le peuple à se dresser plus résolument contre leurs idées. Cette résistance, le peuple l'a approuvée et très clairement soutenue durant toute l'absence du président Abdelaziz Bouteflika. Dans ses réponses à cette " classe ", le peuple a déclaré que la radicalisation des appels à l'application de l'article 88 de la loi fondamentale du pays avait provoqué " une distinction "de plus en plus nette entre la société d'un côté le peuple et le camp démocratique, qui se battent avec le président Bouteflika pour accéder au progrès, à la démocratie et à la dignité, et, de l'autre, une classe qui fait tout pour empêcher cette concrétisation. Cette période a également montré qu'il existe dans ce pays une majorité qui travaille, de manière progressive et met son expérience politique au service du renouveau national et donc contribue à la mise en place d'une vigilance accrue contre les pièges ficelés à la suite de la convalescence du chef de l'Etat. Ceux qui ont voulu persécuté la Constitution en donnant une lecture à l'article 88 selon leur " compétence " rétrograde, se sont exprimés indignement en se comportant en " soldats " soulés par la trahison couarde. En effet, la machine bien huilée de certains conspirateurs, qui, de toute évidence, voulaient avoir le signal populaire pour se mettre en action, n'ont pas eu gain de cause. Le peuple de par sa grande maturité, averti depuis de longues années des agissements néfastes, a tout simplement jugé cette " caste " de coupables qui se sont retranchés derrière cet article 88/mais en réalité, ils n'ont fait qu'appliquer les " ordres " de leurs maîtres immédiats. Des ordres de justification d'anarchie et de déstabilisation du pays ont été consciencieusement et brutalement répercutés par nombre de tribunes à l'intérieur et à l'extérieur du pays. A ce sujet, la courtoisie politique est une chose, et l'autodésinformation en est une autre. Il est temps pour d'aucuns de se distinguer. Mais au grand malheur de ces fauteurs de troubles et de confusion, leurs phraséologies de destruction du pays et de la cohésion nationale avaient sombré dans des tempêtes et ont même emporté dans leurs crues certains. La tentative du coup d'Etat médicale, politique, l'incitation à l'intervention de l'Armée, le recours à des capitales hostiles à l'Algérie donnaient à cet activisme lui-même une saveur comique. Pas étonnant, donc que le peuple aujourd'hui, avec le retour du président Bouteflika au pays, dans son soulagement, de plaidoyer pour qu'il reprenne au plus vite ses activités et surtout de mettre son crédit populaire pour stopper une certaine liberté d'expression qui n'est en fait que le prolongement d'une subversion politique portant atteinte à l'unité nationale. Dans ce cadre, le rôle joué par certains durant l'absence du chef de l'Etat a encore plus dégouté l'opinion publique. Nombreux se sont donnés la stature de présidentiable, manière pour eux de se faire présents dans les médias et sur la scène politique qui, du reste, leur échappe. Bien entendu, je ne conteste ici ni la nécessité des relations de conjonctures ni l'utilité de certaines alliances et qu'il est de leur droit politique de discuter des affaires du pays, mais pas dans le cadre de prévoir selon eux l'apocalypse qui leur est indispensable à disloquer la société. A ce propos, que penser des rencontres partisanes que l'on transforme en tribunal contre les acquis du pays et de serments à ramener " le printemps arabe " chez-nous ? En vérité toutes ces comédies politiciennes ne servent qu'à aiguiser le mépris de leurs auteurs à l'égard de la stabilité politique du pays et à leurrer les opinions étrangères. Si une certaine mouvance politique rêve d'une révolution mettant fin aux fondements de la République et que l'Etat islamique est à portée de la main, elle ne pense en fait qu'à faire voler en éclats la démocratie et ses supports. Ce jeu est à mettre en relation avec ces clans, pour qui, et, à force de leurs ambitions égoïstes, le futur de l'Algérie est incertain. C'est là une réalité difficilement contestable que les manœuvres d'envergure entreprises durant ces trois mois n'ont fait que confirmer. Ils ont peur des réformes initiées par le président Bouteflika. Peut-on dire pour autant que cette absence du chef de l'Etat a été une " incertitude " pour les institutions de l'Etat et le fonctionnement général du pays, notamment que certaines voix sorties de l'ombre ont appelé à une élection présidentielle anticipée, rien que pour contester la régularité de la bonne gouvernance du pays en dépit de l'absence du premier magistrat du pays. A ce propos, c'est un fait non négligeable que le gouvernement, les autorités locales, l'ANP et les autres services de sécurité ont honoré chacun dans son rôle les tâches et les missions qui leurs sont confiées.