Contrairement à ce que certains cercles européens et américains veulent faire croire, le groupe pétrolier canadien First Calgary Petroleums Ltd a une fois de plus réaffirmé tout l'intérêt que pourrait constituer le marché algérien. Celui-ci s'est, d'ailleurs, dit confiant pour son avenir en Algérie. Il est vrai que les groupes espagnols Repsol et Gas Natural avaient récemment mené une campagne pour convaincre l'opinion que la récente annulation par Sonatrach du contrat les liant sur le projet Gassi Touil avait des motivations politiques. Aujourd'hui c'est clair, le différent entre Sonatrach et les deux groupes espagnols est purement commercial et trouve son origine dans les défaillances des Espagnols et leur incapacité à tenir leurs engagements. Les mêmes cercles étaient même allés plus loin, évoquant des menaces sur l'avenir des groupes étrangers, notamment pétroliers, engagés en Algérie. Des spéculations qui ne cessent de revenir à chaque fois depuis l'adoption des amendements la loi sur les hydrocarbures. Par manque de fair-play, certains groupes pétroliers occidentaux, notamment américains, n'ont pas pu assimiler les nouveaux amendements lesquels n'ont pour principal objectif que de préserver les richesses du pays. Menaçant tantôt de se retirer, accusant tantôt les pouvoirs publics d'être hostiles aux investisseurs étrangers, ces groupes d'intérêts entretiennent la spéculation. First Calgary Petroleums Ltd, vient donc par la voix de son président démonter cet argumentaire. En effet, le président du géant pétrolier canadien, Rick Anderson, s'est montré rassurant. "Nos rapports avec Sonatrach sont très bons", a-t-il précisé. M. Anderson a également exclu tout comportement hostile de l'Etat algérien à l'égard des groupes pétroliers étrangers. First Calgary Petroleums Ltd est lié à Sonatrach par un contrat pour le développement du champ gaziez Menzel Ledjmet-Est (MLE, bassin de Berkine dans l'erg oriental) pour un montant global d'environ 1,3 milliard de dollars. Autre facette de cet engagement sur le marché algérien, First Calgary a annoncé son intention de lever près d'un milliard de dollars auprès de la banque américaine Citigroup pour couvrir les dépenses de développement, comprenant notamment la construction d'une installation de traitement du gaz et trois pipelines, avec une longueur de 140 kilomètres chacun.