Onze nouvelles unités de dépistage et de suivi (UDS) ont été ouvertes au niveau des établissements scolaires de plusieurs wilayas du pays, a-t-on appris, avant-hier à Alger, auprès de la directrice centrale de l'action sociale au ministère de l'éducation, Latifa Ramki. "11 nouvelles UDS ont été créées pour l'année 2013 à Alger, Bechar, Guelma, Tissemsilt et Souk-Ahras, pour répondre aux besoins des structures scolaires en matière de prise en charge médicale des élèves", a précisé Mme Ramki, dans une déclaration. Les UDS sont des structures médicales implantées dans les établissements scolaires et qui ont pour activité principale l'encadrement médical, paramédical et psychologique des enfants scolarisés. Ces structures médicales sont réparties au niveau des wilayas en fonction du nombre d'élèves scolarisés et chaque circonscription compte une UDS pour 5 000 à 6 000 enfants, des trois cycles scolaires. La directrice de l'action sociale a souligné que le fonctionnement des UDS était pris en charge en partie par le ministère de l'éducation nationale pour ce qui est des locaux, du fonctionnement, des achats et des campagnes de sensibilisation et par le ministère de la santé pour le volet du recrutement du personnel. Les programmes d'activité des UDS sont définis, chaque début d'année, par une circulaire interministérielle, a indiqué Mme Ramki, ajoutant que les objectifs à atteindre durant l'année en matière de dépistage et de suivi des malades chroniques, y sont définis. Les visites médicales se font au minimum une fois par an, dans tous les établissements scolaires nationaux et sont assurés par des médecins généralistes, ophtalmologues, dentistes et psychologues, a-t-elle ajouté. Elle a expliqué à ce sujet que les enfants présentant des maladies dépistés au niveau des UDS sont orientés vers des spécialistes pour des examens approfondis et des prescriptions médicales. Les médecins des UDS s'occuperont, par la suite, du suivi des rendez-vous médicaux de ces élèves à l'aide de carnets de santé qui sont intégrés dans le dossier scolaire de l'élève et obligatoire du primaire jusqu'au lycée. Les enseignants ont accès au dossier scolaire de l'enfant et adapte le programme éducatif en fonction des indications médicales pour éviter à l'enfant de pratiquer des disciplines d'enseignements contre-indiquées par les médecins, a-t-elle rappelé. Les unités de dépistages organisent également des campagnes de sensibilisation en direction des élèves sur divers thèmes tels que le brossage des dents, la prévention des maladies contagieuses, l'intérêt de pratiquer une activité sportive pour l'organisme, la prévention contre la violence scolaire, le tabagisme et autres fléaux sociaux. Des enseignants, médecins, psychologues, sociologues et des éléments de la Sûreté nationale prennent part à ces campagnes. Le programme de vaccination se fait sur trois paliers et à chaque début de cycle scolaire. Des programmes de rattrapage sont organisés pour les enfants ayant raté leurs vaccins. Le programme médical scolaire prévoit le suivi pédagogique des élèves hospitalisés par des enseignants qui se déplacent au niveau des hôpitaux pour assurer des cours aux malades, a souligné Mme.Ramki.
