Afin de diversifier ses ressources, l'Algérie a opté pour l'exploitation du gaz de schiste. Ce gaz, qui est considéré par de nombreux spécialiste comme étant un danger pour l'environnement, constitue peut-être l'avenir de l'économie du pays. Toutefois, le plus grand problème auquel est affrontée l'exploitation de ce gaz est la cherté des techniques d'exploitation. Ainsi, les chiffres fournis par Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), confirment que l'Algérie devra mettre la main dans la poche si elle veut arriver à ses fins. Ce bilan affirme que l'Algérie aura besoin d'investir 300 milliards (mds) de dollars pour pouvoir produire 60 milliards de m3/an, un financement qu'elle doit mobiliser sur 50 ans pour arriver à ce niveau élevé de production. Selon un scénario réalisé par l'Agence, l'Algérie devrait forer 12.000 puits sur cinquante années à raison de 240 puits par an pour produire 60 milliards de m3/an, a indiqué le président du directoire d'Alnaft. Pour cela, il est estimé qu'il faut investir environ 300 mds de dollars dont 200 mds de dollars dans le forage des puits, a-t-il précisé au cours des journées techniques sur les gaz de schiste. Ce sont des estimations réalisées par Alnaft sur la base des résultats des études effectuées sur le domaine minier algérien et tiennent compte des informations disponibles sur la production du gaz de schiste, a-t-il précisé. Le développement et la valorisation du gaz non conventionnel exige un nombre important de puits et une mobilisation record d'appareils de forage dotés des dernières technologies, selon des experts participant à une table ronde sur le management de la chaîne logistique des gaz non conventionnels. Aux Etats-Unis, le nombre d'appareils opérant est passé de 700 en 2002 à plus de 3.000 en 2012. Pour réaliser cette performance, ''il a fallu doubler les moyens logistiques en termes de fourniture de biens et des services de génie civil, d'équipements, de cimentations, et de fracturation hydraulique'', a-t-on précisé. Pour de nombreux chercheurs, le recours à l'exploitation du gaz de schiste peut coûter très cher à la vie, à la santé, à la stabilité de la terre, avec même le risque d'effondrement de certains paysages. L'avenir énergétique du pays est dans le solaire, l'éolien, l'agriculture, l'irrigation, le tourisme, etc. AInsi, l'exploitation de ce gaz risque de ruiner tout le pays. Le gaz de schiste a certes ses bienfaits, mais ses dangers sont beacoup plus importants.