En Chine, la fête populaire remonte à la dynastie des Jin de l'Ouest (265-316), époque à laquelle deux événements étaient appelés " fête nationale " : la montée de l'empereur sur son trône, et la fête de son anniversaire. Aujourd'hui, la fête nationale chinoise commémore la fondation de la Chine nouvelle par Mao Zedong, le 1er octobre 1949 sur la place Tiananmen, à Beijing. Un événement national qui marque le début d'une semaine de vacances pour 1,3 milliard de Chinois. Au cours de la même année, la première session plénière de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) décida de fixer au premier octobre la date officielle de la fête nationale. La fête nationale chinoise est toujours précédée, au mois de septembre, de la fête du Zhongqiu (ou mi- automne), qui marque le repos des paysans, une fois leurs greniers remplis avant l'hiver. La proclamation de la République populaire de Chine a inauguré une ère nouvelle dans sa civilisation. Le peuple chinois, désormais debout et maitre de son destin, a su comment rédiger son histoire nouvelle et glorieuse d'une République populaire. En 64 ans d'édification et de développement, la Chine gouvernée par le Parti communiste a obtenu des résultats remarquables dans tous les domaines. En particulier depuis la mise en œuvre de la politique de réforme et d'ouverture préposée par Deng Xiaoping il y a plus de 30 ans. Après 64 ans de sa fondation, la République populaire de chine a connu de nombreux changements, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. En novembre dernier, le Parti communiste chinois a tenu son 18è Congrès national, et a renouvelé son équipe dirigeante. Xi Jinping a été élu secrétaire général du Comité central du parti. Au cours de cette session, les objectifs de développement ont été fixés. Dans sept ans, le PIB et le revenu en moyenne par habitant devront doubler par rapport à ceux de 2010. Dans 37 ans, le revenu national atteindra le niveau des pays développés. Ce n'est pas chose aisée, mais les dirigeants sont confiants de surmonter les difficultés et de stimuler la croissance et le développement. Autres chiffres concrets : au premier semestre de l'année 2013, le PIB de la Chine a affiché une hausse de 7,6 % par rapport à l'année précédente, tiré principalement par la consommation intérieure, avec un taux de contribution de 42,2 %. Et si le taux de croissance a baissé, la situation générale de l'économie chinoise reste stable. Actuellement, le gouvernement chinois s'attelle notamment à la qualité et à l'efficacité du développement économique et à l'amélioration des conditions de vie du peuple. Toujours, en matière de chiffres et d'autres indicateurs économiques, selon les officiels, La Chine, dans les cinq ans à venir, importera 10 billions de dollars de produits étrangers. Son investissement vers l'extérieur s'élèvera à 500 milliards de dollars. Comme le souligne nombre d'économistes à travers le monde, " La Chine contribue depuis dix ans à la désindustrialisation des Etats-Unis ", mais aussi de l'Europe. La Chine n'est plus le petit pays qu'elle a longtemps prétendu l'être. Son PIB a déjà dépassé depuis deux ans l'américain. L'ONU a reconnu que la production manufacturière chinoise a dépassé celle des Etats-Unis. Les travaux publics explosent depuis plusieurs décennies. La construction d'autoroutes, d'aéroports, de ports, de bâtiments est plus importante qu'aux Etats-Unis. La Chine est aussi le premier consommateur d'énergie primaire au monde (charbon-pétrole-électricité), elle est la première consommatrice de ciment, de cuivre, d'acier…Il est impossible de faire ces constatations et de continuer à croire que le PIB chinois fait la moitié du PIB américain ! L'économie chinoise est partie pour maintenir cette tendance favorable et représente toujours une opportunité pour le monde. La Chine s'efforce de promouvoir le développement économique et social, ce qui lui a permis une augmentation sensible des forces productives sociales, le renforcement considérable de la puissance globale et l'amélioration du niveau de vie de la population. La modernisation socialiste se développe d'une manière continuelle et ne cesse d'enregistrer de nouveaux progrès. L'ensemble des groupes ethniques de la Chine fait, aujourd'hui, entièrement confiance dans l'avenir prometteur de la renaissance de la nation chinoise et continue à suivre la voie socialiste aux caractéristiques chinoises, à appliquer la théorie et les expériences fondamentales du Parti communiste (PC), à libérer l'esprit, à persister dans la réforme et le processus d'édification d'une société harmonieuse et à réaliser de nouveaux exploits pour la cause socialiste.
Deuxième puissance économique mondiale : La Chine, qui a bien résisté à la crise économique de 2008 grâce à ses réformes et à sa prudente gestion budgétaire, est devenue la deuxième puissance économique mondiale devant le Japon, en PIB et le premier exportateur mondial devant l'Allemagne. Le plan de relance massif décidé par le gouvernement chinois suite à la crise de 2008 ayant gonflé la bulle immobilière et fait augmenter l'inflation, a été établi à travers des mesures visant à éviter la surchauffe de l'économie et dans le même temps le gouvernement a de nouveau pris la décision de soutenir la croissance à travers la réduction du ratio de réserves imposé aux banques afin de soutenir le secteur manufacturier. La Chine a, dans ce contexte, opté pour une politique extérieure comme soutien à sa croissance économique interne. La crise économique et financière, qui l'a moins affectée que ses principaux partenaires, lui a permis de renforcer son rôle dans l'économie mondiale et d'atteindre, en 2013, selon les prévisions du FMI, un taux de croissance de 7,8 % pour l'année 2013. Au premier trimestre de l'année 2013, la Chine est le premier détenteur de réserves de change avec 3 400 milliards de dollars. Dans le domaine de l'énergie, on retiendra que la Chine, devenue importatrice de pétrole en 1993, a remplacé depuis 2004 le Japon comme deuxième plus gros importateur de pétrole. Ces importations proviennent aujourd'hui à 60 % du Moyen-Orient. Deux pays revêtent une importance particulière pour Pékin : l'Arabie saoudite et l'Iran, respectivement premier et deuxième fournisseur en pétrole brut. Le souci des dirigeants chinois de diversifier leurs ressources d'approvisionnement en pétrole, et plus généralement en matières premières (gaz-minerais-produits agricoles…) constitue aujourd'hui l'un des principaux moteurs de la politique chinoise de rapprochement en direction de la Russie, de l'Asie centrale, de l'Afrique (Algérie-Angola-Soudan, Nigéria) et de l'Amérique latine (Brésil-Argentine, Venezuela, Mexique). Un nombre croissant d'Etats expriment néanmoins leurs attentes vis-à-vis de la Chine en termes de réciprocité, accès au marché, de gouvernance économique, et de responsabilité sociale et environnementale, c'est-à-dire les investissements. Dans le cadre de la coopération active avec l'Afrique, la Chine éspère former 30 000 professionnels africains dans tous les domaines ( agriculture, santé, éducaation...), et compte offrir 20 000 bourses d'études aux africains d'ici 2015. Elle compte aussi dépécher 1 500 professionnels de la santé en Afrique. C'est ce qu'on peut appeler de la coopération fraternelle.