Comme de coutume, durant l'Aïd El Adha les prix des légumes connaissent une hausse vertigineuse. En effet, aucun produit n'a échappé à cette augmentation qui ne trouve, hélas, aucune explication logique, puisque même durant le mois de Ramadhan, de tels prix n'ont pas été atteints. C'est du moins le constat établi à l'issue d'une virée effectuée la veille de l'Aïd dans plusieurs marchés de la capitale. Les quelques commerces ouverts vendaient leur marchandise à des prix exorbitants. Ainsi, on s'est rapproché de quelques-uns pour avoir plus d'explication quant à cette augmentation des prix. " Les prix changent d'une journée à l'autre ", observe, toutefois, un commerçant en expliquant que cela dépend du marché de gros. " Il y a une semaine, le prix de la pomme de terre ne dépassait pas les 35 DA le kilo", explique-t-il. Aujourd'hui ce produit essentiel dans la table algérienne est cédé à 60 DA le kg, soit pratiquement le double. Un autre expliquera que la frénésie d'achat est la raison de cette flambée des prix. En effet, au moment où les navets ont atteint la barre des 190 DA, le kilo, la courgette est proposée à 200 DA, tout comme la laitue, dont la qualité, faut-il le signaler, laisse à désirer. L'oignon à 50 dinars, le piment et le poivron sont cédés à 120 DA, le prix de la carotte oscille entre 150 DA et 170 DA et celui des aubergines à 80 DA. Les haricots verts sont à la tête du podium, en effet, ils sont proposés à 300 dinars le kilo. La betterave est à 70 DA, la tomate quant à elles est vendue à 120 DA le kilo. C'est le cas aussi des prix des fruits qui sont vraiment loin d'être à la portée d'un salarié. Un kilogramme de raisin est cédé à 300 DA le kilo, la banane est à 150 DA, or elle était cédée à 120DA il y a quelques jours. La pomme est proposée à 200 DA pour la locale et 300 DA pour la golden d'importation. Devant cette inflation galopante, nombre d'Algérois ne font plus leurs courses dans leur ville. Ils dénoncent une hausse inexpliquée des prix accompagnée d'une certaine exagération. Pour y remédier, certains d'entre eux ont trouvé la parade : Acheter en dehors d'Alger.