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L'Algérie peine à lutter contre le phénomène : La contrefaçon gangrène l'économie nationale
Publié dans Le Maghreb le 21 - 10 - 2013

Contrefaçon. Un mot qui revient comme un leitmotiv chez des consommateurs en quête de différents produits qu'ils jugent indispensables pour vivoter. Parmi ces nécessités, les pièces de rechange automobiles. D'autant que de nos jours, un véhicule en Algérie n'est pas un luxe, c'est une nécessité. Du temps de l'option socialiste des années 70, l'Algérie vivait une période où la pièce de rechange (pièce détachée) pour les automobiles et les engins étaient un luxe que ne parvenait à atteindre que les nantis de l'époque. Indisponibilité chronique et pénurie faisaient du marché de la mécanique. Aujourd'hui, suite à l'option de l'économie de marché, la situation qui a prévalu par le passé n'est plus qu'un souvenir. Le marché national est inondé de toute sorte de marques de pièces détachées. Un créneau de plus en plus convoité et de moins en moins contrôlé, voire maîtrisé par les pouvoirs publics.
Malheureusement, il y a plus de 60 % de produits contrefaits. La contrefaçon en Algérie, comme tous les autres pays du tiers-monde, est devenue un véritable problème social, dans le sens où la vie des usagers est mise en danger permanent. Ainsi, la question qui mérite d'être posée est pourquoi s'exposer à autant de risques et de dangers ?
La seule réponse qui puisse être rationnelle est que certains citoyens préfèrent se passer des pièces d'origine et achètent ce qu'on appelle des pièces imitées pour réparer la panne, parce qu'elles coûtent moins cher. A titre d'exemple, le prix des plaquettes de frein d'origine varie entre 4 000 et 5 000 DA, cela dépend de la marque et du type du véhicule. De fabrication adaptée ou imitée, elles lui reviennent entre 900 et 1 000 DA. Par ailleurs, il est à préciser que selon des bilans officiels, entre 3 000 à 4 500 personnes victimes des accidents de la route (décès et blessures) étaient à bord de véhicules roulant avec des pièces mécaniques qui ne respectent pas les normes.
A ce propos, les vrais professionnels de l'automobile, la Gendarmerie nationale et la Sûreté nationale ne cessent de tirer la sonnette d'alarme sur ce phénomène qui prend des proportions alarmantes.
Rappelons que, tout dernièrement, les services de la Douane ont procédé au port d'Oran à la saisie de plus de 15 000 pièces détachées automobile contrefaites, toutes marques et label confondus. Une marchandise qui provenait d'Asie, destinée à inonder le marché local de l'informel. Un commerce qui renferme et représente 50 à 60 % des importations de produits courants qui portent atteinte à la santé, la sécurité du citoyen et à l'économie nationale. Les réseaux de la contrefaçon, les ateliers, les réparateurs, les garages de mécanique, les espaces de la ferraille etc. raflent la mise avec 80 % du chiffre d'affaires de ce marché de l'informel de la contrefaçon qui menace plus que jamais l'économie nationale dans son intégrité.
En outre, il faut noter que l'économie nationale a enregistré des pertes énormes non seulement dans le marché de la pièce détachée mais aussi dans d'autres segments.
Car, les tentacules des importations frauduleuses n'ont fait que s'élargir au fil des ans, particulièrement durant la décennie 90. Le marché algérien s'est retrouvé donc confronté à une situation gangrenée par la contrefaçon. Même les engrais et les médicaments n'ont pas échappé à ce phénomène ravageur. Aujourd'hui, les décisions sont là. On assiste, en effet, à une promulgation en série de dispositifs visant à protéger l'économie nationale. Mais faudrait-il veiller à une application stricte des lois. Pour cela, ils sont nombreux les acteurs à être associés à cette bataille contre la contrefaçon et, par ricochet, contre l'informel puisque le premier alimente le deuxième. Qui sont ces acteurs ? En premier lieu, il y a les services douaniers dont le rôle est primordial.
Pour filtrer les frontières, des moyens colossaux sont nécessaires. Là, la mission s'annonce lourde pour nos douaniers qui sont soumis régulièrement à des tentatives de corruption face à des conditions de travail difficiles.
En second lieu, il y a les contrôleurs du ministère du Commerce qui sont dans la même situation que leurs collègues douaniers. Sur un autre volet, les concessionnaires automobiles sont appelés à jouer le jeu en améliorant leur service après-vente, aussi bien en qualité qu'en quantité. Un tas de pièces est à remodeler pour atteindre les objectifs fixés.


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