Nous célébrons la naissance de " la Journée nationale de la presse " décrétée le mois de mai dernier, par le président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, en hommage à la parution, le 22 octobre 1955, du premier numéro du journal " El Mouqawama El-Djazairia " organe du Front de Libération nationale et de l'Armée Nationale Populaire. Un acquis qui est intervenu, l'année même de la célébration du Cinquantième anniversaire de l'Indépendance nationale. Une reconnaissance forte de la part du Président Abdelaziz Bouteflika envers les efforts et les sacrifices successifs des générations de journalistes, mais aussi un autre geste de la part du Président Abdelaziz envers la corporation et son rôle au service du progrès et de la prospérité de la Nation. A travers ce nouvel acquis au profit de l'ensemble de ce grand espace de l'information, on sent la ferme détermination du chef de l'Etat à consolider la liberté de la presse en Algérie à travers de multiples mesures dont principalement, la loi organique relative à l'Information et l'actuelle phase de préparation du Code de l'Information. La Journée nationale de la presse se veut aussi un immense hommage appuyé aux journalistes et cadres du secteur qui, durant les moments difficiles traversés par le pays, ont payé un lourd tribut. Des confrères qui ont contribué à lancer les premiers pas de la liberté d'expression, aux vertus du dialogue et à la compréhension autour de la Réconciliation nationale. Aujourd'hui, et au regard de ce qui se passe autour des frontières du pays, la presse nationale a un grand rôle à jouer en matière de sensibilisation, de mobilisation et de vigilance. Un précieux instrument à préserver et à mettre au service de la construction démocratique et de l'intérêt national. Cela pour dire que la nature du paysage médiatique national, divers et souvent très politisé, et le manque de " régulation " de certains confrères confondant information et propagande sont les ingrédients du jour. Le lecteur sent une certaine agressivité dans le ton de certains médias. Les dérapages sont nombreux, d'abord au plus fort de la maladie et de la convalescence du président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, et encore, aujourd'hui, avec d'autres " mots ", d'autres cibles. Il n'en reste pas moins que certains s'écartent de leur mission d'information pour verser souvent dans la propagande, l'intoxication et dans le pire des cas, l'appel à la violence sociale et politique tout en faisant passer des mots d'ordre… C'est dire combien, aujourd'hui, l'homme de presse réagit à cette force de changement positif dans le paysage médiatique national, c'est peut-être là, le véritable message de cette journée. Accomplir de fait par la plume, un rôle de puissant levier du développement économique et renaissance nationale, s'avère être, le meilleure engagement de la corporation. Cela tient à démontrer profondément également que toutes les barrières ont été franchies par la presse nationale et que sa liberté d'expression est garantie. On sait donc de première main que les idées novatrices, qu'elles émanent du secteur public ou privé, peuvent réaliser l'impossible, transformer et provoquer des changements productifs dans le véhicule de l'information crédible à la racine mais aussi à l'exercice de la liberté de la presse sur toute l'étendue du pays. C'est aussi, un autre enjeu pour les journalistes à organiser leur propre métier et mettre en valeur leur rôle en tant que pierres angulaires de la reconstruction nationale. Une conviction renouvelée à de multiples occasions par le Président Abdelaziz Bouteflika : " La presse nationale, publique et privée, saura répondre à ces attentes et jouer pleinement son rôle d'information et d'éducation, de défense de nos valeurs fondamentales et de l'intérêt national ". C'est dire dans ce contexte, qu'au-delà de sa mission traditionnelle d'information, la presse nationale est appelée à devenir par son professionnalisme l'un des moteurs du redressement national entamé depuis 1999, notamment par le chef de l'Etat veille dans son agenda que tout le monde apporte au journaliste la protection indispensable à un exercice serein et confiant de son métier. Il s'agit aussi, du droit à consacrer au journaliste une formation continue et des cycles de perfectionnement. A cet effet, il est prévu la création d'un centre de formation continue et de perfectionnement dans les métiers du journalisme et de la communication.