Le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, a fait entendre à Mascara que l'Algérie poursuivra sa politique de développement économique et social. Il a souligné à cet effet que les indices de développement économique du pays étaient positifs. Ce qui signifie que cette position économique est confortée par une excellence des variables macroéconomiques: l'inflation, selon M. Sellal, n'a pas dépassé, à la fin de 2013, le taux de 3,4 %. Ainsi, en tenant compte de la situation sociale du pays, il est justifié de dire que l'engagement de l'Etat dans les investissements publics et dans les grands projets stratégiques et structurants constitue toujours un fondamental dans l'amélioration de la situation économique et des conditions de vie des populations. En effet, le pays est en phase d'achever son programme quinquennal 2010-14 marqué par une politique économique et sociale aux résultats probants. Ce niveau de développement atteint par l'économie nationale, tel que souligné par M. Sellal, est reconnu par les institutions internationales, dont le FMI. Cela peut signifier que l'Algérie présente beaucoup d'éléments caractérisant une économie en pleine métamorphose et qui vise dans sa profondeur à plus d'instruments à l'inspiration keynésienne, susceptibles d'apporter des réponses aux problèmes de l'heure et à l'amorce d'une nouvelle page en matière de recherche d'une meilleure valeur ajoutée aux infrastructures sociales, couplées avec le processus de relance du secteur industriel, la promotion de la production et de la productivité ainsi que le renforcement et l'amélioration de la production agricole. Il s'agit aussi de créer les conditions nécessaires pour le développement continu des secteurs public et privé dans la finalité de générer massivement la richesse, l'emploi et la croissance. Dans ce périmètre économique à valoriser davantage, le Premier ministre, M. Sellal, avertit: " L'Algérie ne doit pas se contenter des hydrocarbures, mais compter plutôt sur ses potentialités humaines et matérielles". Ce qui signifie que la "normalisation économique" du pays est encore à faire. Au fur et à mesure que se généralisent la justice sociale et l'équilibre régional, il y a nécessité de planifier plus. Car l'économie moderne exige une double démarche: la connaissance précise des investissements les plus rentables à accomplir, à moyen et long termes, en même temps que la conjugaison des efforts de tous à discipliner ce développement économique et social. Dans ce sillage, pour être efficace, l'économie nationale devrait continuellement pouvoir s'adapter, aussi bien par le choix de sa méthodologie comme par le choix de ses instruments d'intervention, bien évidemment aux conditions spécifiques de la société algérienne, mais également aux différentes étapes de développement que l'économie mondiale franchit et à la nature des problèmes à résoudre à chaque étape de la mondialisation. Selon M. Sellal, cette stratégie de développement se poursuivra : "Le pays poursuivra ses efforts en matière de développement économique". M. Sellal traduit cette affirmation en soulignant que l'Algérie ne soit plus endettée grâce à la clairvoyance et à la lucidité de la politique prônée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Un développement que l'on peut considérer à juste titre dans les faits, de façon scientifique et organisée, selon des investissements et des projets quantifiés, hiérarchisés et reposant sur les principaux engagements politiques du programme présidentiel en matière économique et sociale. En effet, il s'agit de choix fondamentaux relatifs au secteur industriel, à la transformation du monde rural, au renouveau agricole, à l'épanouissement de la culture et la connaissance technologique, en même temps qu'ils fixent et garantissent les conditions de l'indépendance économique et financière du pays dans la construction des bases de son propre développement.