Avec un "paquet" de mesures pour combattre tous les maux déviants, l'évaluations de prévisions économiques sous-jacentes au programme politique et l'accent fort d'élever le niveau et les conditions de vie des populations, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a présenté un "tableau d'affichage" afin de mieux faire passer le message en direction du peuple, de mieux dévoiler les priorités formellement adoptées par le gouvernement et de permettre des "sources" pour gérer les déficits dans tous les secteurs. La pertinence d'une approche basée sur la poursuite des efforts en ce qui concerne le développement humain et notamment à montrer la valeur ajoutée en la matière, se veut un engagement socialement plus "responsable" et plus durable et, par conséquent, la garantie d'une meilleure transparence des activités économiques, les normes sociales et la politique anticorruption tenant compte des mécanismes et mesures mis sur pied par l'Etat.En d'autres termes, il s'agit de ne plus affecter l'efficacité qui restera en tant que premier socle et en tant que principe vital et absolu dans la suite des transferts socio-économiques importants en direction des populations. De par la mise en place d'objectifs plus réalistes et qui sont à l'ordre du jour, c'est bien une large place qui est consacrée aux priorités des populations afin d'étoffer en détail une vision finale et collective, satisfaisant ainsi les aspirations. A travers tout cela, c'est toute la nécessité d'organiser le développement économique et social du pays qui est mise en exergue et qui s'impose progressivement au fur et à mesure que se concrétise le programme politique et que, de ce fait, se généralise la prise de conscience que la croissance soutenue ciblée sur une longue période exige une double démarche : la planification précise des tâches à accomplir à moyen et long termes en même temps que la " discipline " de tous dans la gestion et la mise en lumière de ces tâches. L'efficacité de l'actuelle période devrait, de fait, être conforme pour s'adapter, aussi bien par le choix du développement tracé que par les conditions spécifiques du pays et de la société. Aussi, c'est bien dans l'efficacité et parallèlement aux acquis enregistrés dans la "renaissance" du pays que se précise dès lors les contours du développement à instaurer et que devraient être arrêtées les étapes à fixer au progrès et à la stratégie générale visant le bien-être à travers un nouveau modèle de développement traduit dans les faits de façon scientifique et organisée, selon des programmes quantifiés et hiérarchisés et signifiant la valeur des choix en matière d'industrialisation, à la transformation du monde rural, à l'épanouissement de la culture et des connaissances, en même temps qu'elle fixe les conditions permettant de garantir la réponse aux aspirations populaires et garantissant l'indépendance économique du pays durant toute la période de "construction" des bases de son développement. Face à ces constations " fraîches" en matière de développement, l'action du gouvernement est en train de dégager un certain nombre de conclusions sous formes de feuille de route et d'orientations des choix en matière d'objectifs et de politique de développement. La priorité est donc à la restauration de la croissance en combattant l'actuel retard, accroître la surveillance des marchés publics, promouvoir plus d'emplois et l'innovation à une économie modernisée. Avec une telle politique, est affirmée comme condition déterminante la volonté politique d'accorder la priorité absolue aux problèmes de développement.