Les stocks de pétrole brut ont augmenté un peu moins que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis, selon les chiffres du département américain de l'Energie (DoE) publiés avant-hier. Les réserves de brut ont progressé de 1 million de barils, à 351,2 millions, lors de la semaine achevée le 17 janvier, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient en moyenne sur une hausse de 1,2 million de barils. Ces stocks avaient reculé de plus de 40 millions de barils au cours des sept semaines précédentes. Ils sont en baisse de 3,3% par rapport à leur niveau de janvier 2013 mais restent proches de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année. Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, elles, reculé de 3,2 millions de barils, à 120,7 millions de barils, soit plus que la baisse de 800 000 barils anticipée par les analystes. Elles sont en diminution de 9,2% sur un an et se maintiennent sous la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année. Les stocks d'essence ont de leur côté progressé de 2,1 millions de barils, à 235,3 millions, dépassant légèrement les prévisions des experts (+1,7 million de barils). Ils sont en hausse de 0,9% par rapport à leur niveau de l'an dernier et se hissent bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année. Surveillées de près par les courtiers, les réserves de brut à Cushing (Oklahoma), qui servent de référence au WTI, ont augmenté de 700 000 barils par rapport à la semaine précédente, à 41,6 millions de barils. Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont reculé de 4 millions de barils. Du côté de la demande, sur les quatre semaines allant jusqu'au 17 janvier, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 18,8 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 2,5% de plus qu'à la même période en 2013. La demande de produits distillés a augmenté de 5,2% en glissement annuel, tandis que celle d'essence a baissé de 0,1%. Les raffineries américaines ont par ailleurs nettement diminué la cadence la semaine dernière, utilisant 86,5% de leurs capacités contre 90,0% la semaine précédente.