Les stocks de pétrole brut sont restés stables la semaine dernière aux Etats-Unis, selon les chiffres hebdomadaires du département américain de l'Energie (DoE) publiés cette semaine, alors que les analystes s'attendaient à une baisse. Les réserves de brut se sont maintenues à 394,1 millions de barils lors de la semaine achevée le 21 juin, surprenant les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires qui anticipaient un recul de 1,7 million de barils. Ces stocks, qui avaient augmenté de 300 000 barils la semaine précédente, se maintiennent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 1,8% par rapport à leur niveau d'il y a un an, a précisé le DoE. Les réserves de produits distillés ont de leur côté progressé de 1,6 million de barils, à 123,2 millions de barils, soit trois fois plus que la hausse de 500 000 barils anticipée par les analystes. Ces stocks sont en hausse de 3,6% sur un an mais se maintiennent dans la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année. Les réserves d'essence, très surveillées alors que démarre la saison estivale des grands déplacements en voiture, ont pour leur part bondi de 3,7 millions de barils, à 225,4 millions de barils, s'affichant là aussi bien au-delà de la prévision d'une progression de 700 000 barils. Elles sont bien au-dessus de la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 10,00% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère. Surveillées de près par les courtiers, les réserves de brut à Cushing (Oklahoma), où le pétrole qui sert de référence au WTI s'est accumulé ces derniers mois, ont progressé de 700 000 barils, à 49,3 millions de barils. Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont augmenté de 9,3 millions de barils. Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 18,5 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 1,6% de moins qu'à la même période de l'année dernière. La demande de produits distillés s'est appréciée de 9,3% par rapport à la même période en 2012, mais celle d'essence a reculé de 0,3%. Les raffineries américaines ont accéléré la cadence, fonctionnant à 90,2% de leur capacité contre 89,3% la semaine précédente.