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Campagne électorale : Stabilité contre changement
Publié dans Le Maghreb le 12 - 04 - 2014

La dix-neuvième journée de la campagne pour l'élection présidentielle du 17 avril a renforcé, à travers les différentes prises de parole jeudi passé , les traits de cette ligne de démarcation, observée dès la période de pré-campagne, entre partisans de la continuité et fervents défenseurs du "changement" entendu comme le passage d'un système de gouvernance à un autre supposé être plus en phase avec l'évolution de la société et du monde.
Chez les représentants du président-candidat Abdelaziz Bouteflika aux différents meetings populaires, le discours sur la "stabilité" pour préserver la paix et le processus de développement en cours se fait de plus en plus insistant et confine à l'acharnement, alors que les autres candidats multiplient, à leur tour, les arguments justifiant un "changement de régime" et l'avènement d'une "deuxième République".
Depuis Frenda (Tiaret), le directeur de campagne du candidat Bouteflika, Abdelmalek Sellal, a même tenté de démontrer à son auditoire que le principe de la nécessaire continuité qu'il défend n'excluait pas l'existence de "nouveautés" dans le programme du candidat, tels l'amélioration constante des services publics, un nouveau découpage administratif dans les trois prochaines années ou encore la réduction de la durée du service national à une seule année.
L'ancien Premier ministre a en outre réitéré, à Tiaret, son idée de renforcement du "front interne" par la poursuite de la politique menée par M. Bouteflika depuis 1999 en vue de bâtir "une Algérie forte alliant modernité et authenticité, et préservant son identité basée sur l'islam, l'arabité et l'amazighité".
De Tipasa, Amar Saadani, SG du Fln et autre représentant du candidat Bouteflika, a considéré que l'élection de son favori permettrait à l'Algérie de "persévérer sur la voie de la paix, de la sécurité, du développement et de la croissance, au service du peuple tout entier".
Pour Abdelkader Bensalah, SG du Rnd, qui défend lui aussi la candidature de l'actuel chef de l'Etat, le programme que celui-ci propose est "le plus approprié pour l'Algérie d'aujourd'hui" étant donné qu'il vise "le parachèvement des réformes et de la relance économique", à la lumière des "succès" déjà enregistrés en 15 ans de règne.
De son côté, Amar Ghoul a fait état, depuis Ouargla, d'initiatives nouvelles dans le programme de Bouteflika (une "soupape de sécurité" pour l'Algérie, dit-il) en vue de stimuler l'emploi des jeunes dans les régions du Sud et d'ailleurs.
Le meeting a d'ailleurs été un moment interrompu par un groupe de jeunes chômeurs qui réclamaient bruyamment des mesures pour l'accès à l'emploi.
"Votez Bouteflika pour qu'il puisse poursuivre son oeuvre de construction politique et économique du pays", a résumé pour sa part Abdelaziz Belkhadem depuis Béchar. Dans l'autre camp, c'est Louisa Hanoune qui a ouvert le concert des appels au changement en plaidant, à Khenchela, pour "une véritable rupture avec le système du parti unique" à travers l'instauration d'une "deuxième République", qui poursuivrait cependant la réalisation des objectifs du 1er Novembre 1954.
Mme Hanoune a considéré, à cet égard, que les institutions actuelles héritées du système de parti unique étaient en l'état "incapables" de répondre aux attentes du peuple algérien.
A Tébessa, la leader du PT a répété que le changement ne pouvait venir qu'en opérant "une rupture avec le système hérité du parti unique pour mieux redonner la parole au peuple et consacrer ainsi toutes les libertés dans le cadre de la deuxième République".
Plus tranchant, Ali-Fawzi Rebaïne du parti Ahd 54 a appelé à Ksar El Boukhari (Médéa) à "un changement à tous les niveaux", avec la participation de tous, pour mieux "mener le pays sur la voie de la démocratie et du développement".
"Nous en avons assez de ceux qui nous gouvernent depuis 50 ans. Il est temps de bâtir un Etat de droit et des institutions fondés sur la séparation des pouvoirs et l'élargissement des prérogatives des institutions de contrôle et de surveillance", a-t-il plaidé. Partisan du changement lui aussi, le candidat du Front El Moustakbal Abdelaziz Belaid a dit à Sétif privilégier pour ce faire une restructuration "profonde" du système éducatif national, y compris en créant une académie nationale pour la recherche, l'élaboration, le développement et l'adaptation des programmes éducatifs et ceux destinés à la formation et à l'amélioration du niveau des formateurs et des enseignants. De son "programme de renouveau national", le candidat Ali Benflis a retenu à Béjaïa son ambition de créer un conseil national de la communauté nationale établie à l'étranger composé de représentants élus "démocratiquement" et placé sous la tutelle directe du président de la République.
Parmi les réformes et initiatives plus larges qu'il compte mener, s'il est élu, il a cité tout à la fois, à Béjaïa puis à Jijel, une réforme constitutionnelle "consensuelle", la mise en place d'un gouvernement d'union nationale, un nouveau découpage administratif du territoire, la promotion de Tamazight, une révision de la loi sur l'information, la consécration de l'indépendance de la justice...
Le président du FNA, Moussa Touati, intervenant de son côté dans deux localités d'Alger, a répété devant ses militants et sympathisants, dans le style radical qui est le sien, qu'il ambitionnait d'édifier un Etat de droit pour "recouvrer" la souveraineté populaire à travers les assemblées élues.
M. Touati a ensuite étonné en soutenant, sans vraiment s'expliquer, que l'élection présidentielle du 17 avril "aurait dû être reportée" à une date ultérieure, et a promis de fournir plus de détails sur cette sortie-surprise lors de son meeting de samedi prochain à Blida.


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