En attendant les derniers chiffres , le PT a déposé 1163 listes et sera présent dans environ 1000 APC dans 48 wilayas, et à 100% dans certaines (Oran, Djelfa et Constantine) aux prochaines élections locales, selon Mme Hanoune, qui a intervenu au forum de la chaîne deux de la Radio nationale. Pour les APW, le porte-parole du parti a souligné que son parti sera présent dans toutes les wilayas à l'exception d'Illizi . Elle est revenue sur les difficultés rencontrées pour préparer le dossier exigé par l'administration, telle que la lenteur dans la remise des casiers judiciaires et le certificat de nationalité. Elle a rappelé que c'est la première fois que son parti prend part à des élections communales ; la responsable du PT a expliqué que "la situation du pays a dicté ce choix et exigé que le parti assume ses responsabilités et prenne part à la gestion locale" des communes. Soulignant la nécessité d'une révision du dossier de candidature exigé par l'administration afin de l'alléger, estimant que certaines pièces ne sont pas utiles. Dans le même cadre, Mme Hanoune a révélé que les femmes ont refusé d'être placées en tête de liste pour des raisons sécuritaires et a pronostiqué de considérables résultats pour son parti, si toutefois, il n'y aura pas de dépassements. Par ailleurs, elle a affirmé que les candidats du PT sont militants au sein du parti ajoutant que la direction de ce dernier a refusé la candidature de ce qu'elle a appelé "les hommes d'affaires". Revenant sur l'abstention aux législatives, elle a estimé que pour éviter le même résultat aux locales, il est impératif que l'Etat prenne en charge la situation sociale des citoyens qui ont besoin, selon elle, de savoir que l'Etat les a compris. Elle a ajouté que des mesures ont été prises à la faveur d'une amélioration du pouvoir d'achat et nous ne nions pas les efforts faits, mais ce n'est pas suffisant. Concernant la corruption dans la désignation des candidatures aux élections, elle a estimé que ce phénomène a pris des proportions graves et après s'être dite attristée par cette situation, elle a estimé que c'est "le multipartisme qui est remis en question". En outre, elle plaidé pour l'effacement des dettes des APC estimant que le nouveau code d'APW et d'APC "doit donner la primauté aux élus qui doivent, à leur tour, rendre compte aux citoyens et non au wali". Pour sa part, Le président du MSP s'est déclaré optimiste et confiant pour les prochaines élections locales en dépit de la surenchère et des manœuvres de déstabilisations entretenues par certaines parties. M. Soltani a précisé ,en marge d'une réunion avec les têtes de listes à Médéa, que les résultats des urnes seront la meilleure réponse à tous ceux qui entretiennent le doute sur la régularité du scrutin ou à ceux qui tablent sur une faible participation des électeurs. Il les a appelés à s'impliquer davantage pour rompre le scepticisme entretenu par ceux qui veulent ternir l'image de l'Algérie. Il a souligné que l'image qu'offre aujourd'hui le pays "n'est pas aussi terne et sombre comme se plaisent à la présenter certains", en plaidant pour une approche positive et constructive vis-à-vis des efforts consentis par l'Etat dans sa quête de développement et de progrès. Il s'est déclaré favorable à la réémergence d'une classe moyenne forte et dynamique.