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Marché de l'or en Algérie : L'informel prend le dessus
Publié dans Le Maghreb le 07 - 05 - 2014

L'informel, ou bien, dans le jargon algérien trabendo, est sans aucun doute l'ennemi numéro 1 de l'économie algérienne. Ce dernier ne cesse de gagner du terrain, et ce, malgré les multiples mesures prises par le gouvernement afin de le contrer.
A cet égard, les marchés de gros de vêtements, ou encore de produits alimentaires, notamment, celui de l'or sont tous soumis à la triste loi de l'informel. Ainsi, l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), avait, à maintes fois, organisé des conférences de presse, dans le but de mettre en avant les différentes difficultés auxquelles est confrontée la fabrication de l'or en Algérie. Selon les chiffres fournis par l'UGCAA, le marché des joailleries, et particulièrement celui des bijoux en or, est gangrené par la contrefaçon. Il faut dire que le marché informel occupe 50% des parts du marché, alors que 60% des quantités en circulation sont contrefaites. Cette triste réalité démontre à quel point le marché algérien est soumis à des règles non transparentes. Le président de la commission nationale des bijoutiers, affiliée à l'UGCAA, M. Ammar Behtat, avait lui aussi déploré cette situation, en déclarant, " les circuits informels spécialisés dans ce domaine ont pris des proportions alarmantes ces dernières années, et les réseaux concernés par ce commerce étendent leurs tentacules à l'échelle nationale ". Par ailleurs, les commerçants du secteur avaient exprimé leur regret quant à cette situation qualifiée d' " alarmante ", de par son impact tant sur la filière que sur l'économie nationale, tout en accusant les pouvoirs publics de laxisme face au développement de cette activité nuisible. On a remarqué une envolée des prix de l'or qui a augmenté par rapport aux années précédentes. En effet, nous avons constaté que le marché de l'or à Annaba connaît actuellement une envolée remarquable. En effet, les prix ont atteint, rappelons-le, 4 000 et 5 000 DA le gramme, contre 6 000 DA pour l'or importé.
Le marché national est inondé par des importations frauduleuses dans lequel certains connaisseurs de l'activité révèlent un certain développement de faux poinçons et une absence de toute marque spéciale dans la fabrication de l'or jaune. Quelques bijoutiers de la wilaya d'Alger estiment que le marché est aujourd'hui inondé d'or truqué et issu de la récupération de bijoux sous forme d'or cassé. A en croire le propriétaire de l'une des grandes bijouteries de la ville, l'or jaune importé légalement ou irrégulièrement provient essentiellement de Libye, d'Italie et surtout de Turquie et de Dubaï. Les lots qui sont importés de France sont majoritairement issus des ventes aux enchères. Les mesures prises par l'Etat dans l'assainissement de ce créneau se sont traduits par des échecs compte tenu des nombreux fraudeurs et des saisies importantes d'or hors normes effectuées dans plusieurs régions du pays, souligne-t-on.
A cet effet, il est important de signaler que ces derniers mois l'or à Alger a connu une réelle augmentation des prix pratiqués par les bijoutiers et vendeurs informels. Les clients nous avouent aujourd'hui que quelques bijoutiers se font rares et hésitent à acheter des bijoux. Certaines mères de famille qui ont une fille à marier sont obligées de payer les bijoux nécessaires en trois ou quatre tranches. Certains bijoutiers malhonnêtes mélangent des matières jaunes comme celles des pièces de monnaie de 20 et 50 DA avec l'or pour gagner en poids. Toutefois, les principales places du trafic d'or restent les régions frontalières, à l'instar de Tébessa, Souk Ahras et Tlemcen. Sur les trottoirs du marché de Oued Kniss, des jeunes proposent leurs services à des passants à des prix différents de ceux pratiqués par les bijoutiers " légaux ". Leur clientèle est constituée généralement de femmes à qui l'on propose un bracelet, une chaîne ou une bague et, c'est constate-t-on, des liasses et des liasses de billets de banque que l'on compte à tour de bras. Les artisans bijoutiers quant à eux estiment que l'Etat perçoit des milliards de dinars par an sous forme d'impôts. Enfin, il est à noter qu'une grande affluence a été constatée chez ces boutiques spécialisées dans le plaquage de l'or, surtout à l'approche de l'été particulièrement en cette période des mariages.


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