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Du social au politique
Publié dans Le Maghreb le 08 - 05 - 2014

Des revendications sociales portées par l'ensemble des populations sont toujours porteuses de revendications politiques dans les pays où il n'existe pas une sorte de démocratie. Les revendications finissent très vite par porter des exigences politiques alors qu'elles semblaient ne porter que des exigences sociales, sur l'équité et la justice. Les premières déclarations sous forme de réactions des régimes concernés, qui dénonçaient des manipulations, sont celles-là même qui ont permis une rapide transformation des revendications sociales en revendications politiques.
Les pays arabes font l'actualité. Ou plutôt, ils subissent l'actualité. La question ne manquera certainement pas de se poser de savoir comment et pourquoi les régimes arabes réagissent-ils tous pratiquement de la même façon qui est celle de nier le bien-fondé des revendications populaires et d'affirmer que celles-ci résultent de manipulations extérieures au pays. La main étrangère. Tout à fait faux? Pas tout à fait faux tout le temps, mais des raisons existent sur le plan de la politique essentiellement interne.
Prennent-ils tout le temps l'exacte mesure des problèmes pour effectuer des projections avec le minimum d'incertitudes ? Serait-ce que les éléments d'information et surtout d'éclairage qui leur parviennent dans le cas des manifestations qui ont lieu chez eux sont erronés ? Or, un éclairage erroné induit des décisions erronées. Des décisions des régimes en place sont partiellement responsables des tournures qu'avaient prises les exigences populaires. En dehors des implications des guerres civiles provoquées à la fois par les attitudes des régimes en place, celles, d'une part, des populations ainsi que celles des " mercenaires " recrutés par ceux qui en appellent à la guerre et à la participation à celle-ci des armées étrangères, y aurait-il des transformations politiques dans les pays dits arabes et quelles pourraient être celles-ci ? Ce serait aller vite en besogne que de généraliser. Les pays dits arabes n'ont pas eu le même vécu avant les colonisations, pour ne pas remonter trop loin dans l'histoire. Les pays qui les avaient colonisés n'étaient pas les mêmes. Les systèmes politiques n'ont jamais été les mêmes. Le concept d'arabe lui-même gagnerait à être explicité. Il ne l'a jamais été et il est source d'ambigüité. Il y a bien des communautés homogènes qui ne se reconnaissent pas arabes dans les pays dits arabes. Le Sud-Soudan par exemple. Dans la région du Darfour également. Les Kurdes irakiens également. Bien des pays dits arabes se définissent arabo-musulmans et excluent des parties de populations qui revendiquent leur particularité. Quel intérêt à ignorer les réalités ethniques, culturelles et exposer alors la société au danger de l'implosion ? Toutes ces questions sont réelles, posées à maintes fois dans les pays arabes suscitant ainsi des réactions hostiles sur la base des suspicions de séparation, plutôt de séparatisme. L'ancien régime irakien les avait ignorés et avait de ce fait provoqué la rupture de la cohésion nationale, avec, pour conséquence, l'extrême vulnérabilité de la sécurité nationale.


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