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Ukraine : Le président demande l'interdiction du Parti communiste
Publié dans Le Maghreb le 20 - 05 - 2014

Le président ukrainien par intérim Alexandre Tourtchinov a demandé au ministère de la Justice d'interdire les activités du Parti communiste dans le pays.

"Je demande au ministère ukrainien de la Justice d'examiner l'éventuelle implication du Parti communiste dans les démarches visant à porter atteinte à la souveraineté et à l'intégrité territoriale du pays et d'adopter sans délai les mesures prévues par la loi pour interdire le Parti communiste d'Ukraine", lit-on dans une lettre publiée sur le site officiel du président. Auparavant, M. Tourtchinov a demandé au ministère de la Justice de vérifier l'implication du Parti communiste dans l'organisation d'"activités terroristes et séparatistes" sur le territoire du pays. Depuis mars, les grandes villes du sud-est de l'Ukraine, dont Donetsk, Kharkov et Lougansk, connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui refusent de reconnaître les nouvelles autorités pro-européennes. L'armée ukrainienne mène depuis la mi-avril une vaste opération contre les protestataires, qualifiés de terroristes par Kiev. A l'heure actuelle, le Parti communiste occupe 32 sur 450 sièges au sein de la Rada suprême (parlement monocaméral ukrainien). La semaine dernière, le premier secrétaire du Parti Piotr Simonenko a annoncé le retrait de sa candidature à l'élection présidentielle prévue le 25 mai, qualifiant le scrutin d'illégitime par avance. Par ailleurs, l'administration de la république populaire autoproclamée de Donetsk n'a pas l'intention de dialoguer avec les autorités de Kiev, a déclaré le "gouverneur populaire" de la région Pavel Goubarev. "Compte tenu de la configuration actuelle du gouvernement en place à Kiev, nous estimons impossible de négocier avec le pays étranger qu'est l'Ukraine, car ces gens continuent jusqu'aujourd'hui de mener une opération terroriste contre notre peuple", a indiqué M. Goubarev dans une interview accordée à la chaîne Rossiya 24. "Afin qu'un dialogue puisse être lancé, la junte kiévienne doit être remplacée par un gouvernement de gens adéquats et raisonnables avec lesquels il serait possible de négocier et de conclure des accords sans craindre que leurs conditions ne soient pas remplies", a expliqué l'interlocuteur de la chaîne. Depuis mars, les grandes villes de l'est et du sud de l'Ukraine, dont Donetsk et Lougansk, connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui contestent les autorités pro-européennes de Kiev, arrivées au pouvoir en février dernier après plusieurs semaines de contestation populaire meurtrière. L'armée ukrainienne mène depuis la mi-avril une vaste opération contre les partisans de la fédéralisation, impliquant des hélicoptères et des blindés.
Sur fond de combats, les régions de Donetsk et de Lougansk ont organisé le 11 mai des référendums sur leur statut politique, à l'issue desquels la majorité des votants se sont prononcés en faveur de l'indépendance vis-à-vis de Kiev. Le président ukrainien par intérim Alexandre Tourtchinov a qualifié les référendums de Donetsk et de Lougansk de "farce propagandiste" privée de toute valeur juridique. La Russie a pour sa part indiqué "respecter le choix" des habitants des régions concernées.

L'UE souhaite coopérer avec Moscou
L'UE est toujours disposée à coopérer avec la Russie dans le cadre des accords de Genève en vue de résoudre la crise en Ukraine, et ne compte pas imposer de nouvelles sanctions contre Moscou pour le moment, a déclaré hier l'ambassadeur européen en Russie Vygaudas Usackas. "Nous ne promettons aucune sanction et nous sommes intéressés à travailler avec la Russie pour mettre en œuvre les accords que nous avons obtenus ensemble, dont l'accord de Genève et la feuille de route de l'OSCE. Ce sont des documents fondamentaux qui obligent la Fédération de Russie, l'Ukraine et l'UE à contribuer à la désescalade de la situation, au désarmement et à la tenue le 25 mai prochain de l'élection présidentielle qui constitue un pas important pour le développement de l'Ukraine", a indiqué le diplomate. "Nous ne voulons pas nous pencher sur de nouvelles sanctions, mais en l'absence de mesures concrètes (de la part de Moscou), une telle option reste sur la table", a poursuivi M. Usackas. Suite au rattachement le 18 mars dernier de l'ex-république ukrainienne de Crimée et de la ville de Sébastopol à la Fédération de Russie, dénoncé comme une annexion par les autorités de Kiev, les Etats-Unis et l'UE ont imposé des sanctions contre plusieurs responsables politiques et hommes d'affaires russes qui sont dorénavant visés par des gels d'avoirs et des interdictions d'entrée. Les pays du G7 ont également menacé de décréter des sanctions sectorielles contre plusieurs secteurs de l'économie russe en cas d'escalade de la situation autour de l'Ukraine. Le Parlement européen a récemment adopté une résolution appelant l'UE à limiter sa coopération avec les compagnies énergétiques russes ainsi qu'à arrêter la construction du gazoduc South Stream contournant l'Ukraine. Le chef de la représentation de l'Union européenne en Russie Vygaudas Usackas a déclaré hier que la "feuille de route" présentée par l'OSCE est la dernière chance d'éviter un conflit ouvert en Ukraine. "Si l'on ne parvient pas avant l'élection présidentielle du 25 mai à infléchir l'évolution de la situation existant ces derniers mois, nous risquons de subir très longtemps des conséquences négatives", a indiqué le responsable lors d'une conférence sur la coopération UE-Russie dans le domaine de la science et de l'éducation qui se déroule actuellement à Tomsk (Sibérie orientale). En visite à Moscou le 7 mai dernier, le président actuel de l'OSCE Didier Burkhalter a proposé une "feuille de route" pour la période allant jusqu'au 25 mai, date de l'élection présidentielle en Ukraine.
Ce document prévoit notamment la tenue d'une consultation nationale sur la décentralisation, la mise en place d'un large dialogue et l'organisation de tables rondes dans différentes régions d'Ukraine. Depuis mars, les grandes villes de l'est et du sud de l'Ukraine, dont Donetsk, Slaviansk, Kramatorsk, Kharkov et Lougansk connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui contestent les nouvelles autorités pro-européennes de Kiev, arrivées au pouvoir à l'issue d'un coup d'Etat de février dernier. L'armée ukrainienne mène depuis la mi-avril une vaste opération contre les partisans de la fédéralisation, impliquant des hélicoptères et des blindés. Il y a des victimes des deux côtés.


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