Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a réclamé que les hostilités entre Israël et le Hamas palestinien cessent immédiatement, au Caire, où est également arrivé le secrétaire d'Etat américain John Kerry. Kerry va pousser, selon le président Barack Obama, pour obtenir un cessez-le-feu immédiat, alors que le conflit dans la bande de Ghaza a fait en deux semaines plus de 570 morts palestiniens, en grande majorité des civils dont de nombreux enfants. La violence doit cesser, elle doit cesser immédiatement. Ce que nous avons vu ces derniers jours est inacceptable, a lancé M. Ban lors d'une conférence de presse dans la capitale égyptienne, où il est arrivé dans la journée, dans le cadre d'une tournée régionale. J'appelle toutes les parties à faire cesser les violences sans conditions et à revenir au dialogue, a-t-il ajouté alors qu'une initiative de cessez-le-feu égyptienne a récemment été refusée par le mouvement islamiste palestinien Hamas, furieux de ne pas avoir été consulté en amont. Le Hamas conditionne son accord à une trêve à une levée du blocus israélien imposé depuis 2006 contre la bande de Ghaza, l'ouverture de la frontière avec l'Egypte et la libération de dizaines de détenus. Ces demandes doivent être évoquées via un dialogue, et pour cela, la violence doit d'abord cesser, a souligné M. Ban. Les efforts diplomatiques se sont récemment intensifiés au Caire, à la suite du lancement le 8 juillet d'une offensive israélienne visant à faire cesser les tirs de roquettes par le Hamas, qui contrôle la bande de Ghaza. Plusieurs ministres européens ainsi que des responsables du Hamas et le président palestinien Mahmoud Abbas sont ainsi venus au Caire ces derniers jours pour tenter de mettre fin au bain de sang. Dimanche, au début de sa tournée régionale à Doha, M. Ban a pressé Israël de faire beaucoup plus pour épargner les civils, tandis que le Conseil de sécurité de l'ONU disait sa grave préoccupation devant le nombre croissant de victimes, appelant une nouvelle fois à cesser immédiatement les hostilités. Après un appel téléphonique avec M. Ban, le président français François Hollande a dit lundi que tout doit être fait pour mettre un terme immédiat à la souffrance des populations civiles à Ghaza. Plus tôt dans la semaine, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius était également venu plaider au Caire pour un cessez-le-feu urgent et impérieux. Avant l'Egypte, M. Ban s'est rendu au Qatar, acteur de poids dans les négociations pour une trêve en raison de ses liens avec le Hamas, puis au Koweït, qui assure les présidences tournantes de la Ligue arabe et du Conseil de coopération du Golfe.
Le chef de la Ligue arabe presse le Hamas d'accepter le cessez-le-feu Le chef de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a pressé dans la nuit de lundi à mardi le mouvement islamiste palestinien Hamas d'accepter la proposition égyptienne de cessez-le-feu pour mettre fin à deux semaines de conflit à Ghaza qui ont coûté la vie à plus de 570 Palestiniens. Le Caire a récemment proposé une initiative pour un cessez-le-feu, soutenue par la Ligue arabe, acceptée par Israël mais rejetée en l'état par le Hamas, furieux de ne pas avoir été consulté en amont. Le Hamas conditionne son accord à une trêve à une levée du blocus israélien imposé depuis 2006 contre la bande de Ghaza, l'ouverture de la frontière avec l'Egypte et la libération de dizaines de détenus. La proposition égyptienne appelle de façon claire à un cessez-le-feu. Nous espérons que le Hamas l'acceptera, a déclaré M. Arabi aux journalistes après une rencontre avec le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, au Caire pour plaider pour un cessez-le-feu à Ghaza. Tout doit se faire de façon simultanée: la fin de l'agression (israélienne) et la fin du siège de Ghaza, avait indiqué plus tôt un haut responsable du Hamas sous le couvert de l'anonymat. Les efforts diplomatiques se sont récemment intensifiés au Caire, voisin d'Israël et de la bande de Ghaza et traditionnel médiateur dans les conflits entre l'Etat hébreu et le Hamas, à la suite du lancement le 8 juillet d'une offensive israélienne visant à faire cesser les tirs de roquettes par le Hamas qui contrôle la bande de Ghaza. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry est ainsi arrivé lundi soir au Caire pour œuvrer en faveur d'un cessez-le-feu à Ghaza après deux semaines d'une offensive aérienne, et désormais terrestre, de l'armée israélienne sur l'enclave palestinienne densément peuplée et sous blocus, qui a fait plus de 570 morts côté palestinien, en grande majorité des civils dont des dizaines d'enfants, et 27 côté israélien.
Les efforts diplomatiques s'intensifient au Caire Le secrétaire d'Etat américain John Kerry est arrivé lundi soir au Caire pour œuvrer pour un cessez-le-feu à Ghaza, sa garde rapprochée prévenant que la sortie de crise serait longue, peu après que le patron de l'ONU, aussi en Egypte, a réclamé un arrêt immédiat des violences. M. Kerry a aussitôt rencontré Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies également venu plaider pour une trêve au Caire, voisin d'Israël et de la bande de Ghaza et traditionnel médiateur dans les conflits entre l'Etat hébreu et le Hamas palestinien. Il doit rester au Caire au moins jusqu'à mercredi matin et pourrait se rendre ailleurs au Moyen-Orient, ont précisé des responsables qui accompagnaient le secrétaire d'Etat américain. L'objectif est d'obtenir un cessez-le-feu le plus rapidement possible. Cela ne signifie pas que ce sera rapide, et surtout pas que ce sera facile, a indiqué l'un d'eux sous le couvert de l'anonymat. M. Kerry a à plusieurs reprises fait porter la responsabilité du déclenchement du conflit au Hamas et à ses tirs de roquettes sur le sol israélien --plus de 1 500 engins en deux semaines-- mais, avec le président Barack Obama, il a récemment multiplié les alarmes sur le bilan des victimes civiles qui ne cesse d'enfler. Les responsables ont estimé que pour ce conflit, le cinquième entre le Hamas et Israël en moins d'une décennie, la tâche serait plus compliquée en raison de changements régionaux. Lors du dernier affrontement, en 2012, l'Egypte était dirigée par l'islamiste Mohamed Morsi, grand allié du Hamas, qui avait pesé de tout son poids pour faire accepter la trêve au mouvement palestinien. C'est aujourd'hui l'ex-chef de l'armée Sissi, qui a destitué M. Morsi il y a un an, qui dirige le plus peuplé des pays arabes et, sous son autorité, le Hamas a été interdit en Egypte. Ainsi, lorsque Le Caire a proposé un cessez-le-feu, Israël a aussitôt accepté mais le Hamas a refusé l'offre en l'état, furieux de ne pas avoir été consulté en amont et conditionnant son accord à une trêve à une levée du blocus israélien imposé depuis 2006 contre la bande de Ghaza, l'ouverture de la frontière avec l'Egypte et la libération de dizaines de détenus. Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri a redit lundi soir que l'Egypte n'entendait pas modifier son initiative. Washington mène également des contacts avec le Qatar, rival régional de l'Egypte qui reproche au petit émirat gazier son soutien aux islamistes, notamment au Hamas. Avant de rencontrer M. Kerry, M. Ban a estimé que la violence doit cesser immédiatement. Ce que nous avons vu ces derniers jours est inacceptable. J'appelle toutes les parties à faire cesser les violences sans conditions et à revenir au dialogue, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse dans la capitale égyptienne. Avant l'Egypte, M. Ban s'est rendu au Qatar puis au Koweït qui assure les présidences tournantes de la Ligue arabe et du Conseil de coopération du Golfe. Les efforts diplomatiques se sont récemment intensifiés au Caire à la suite du lancement le 8 juillet d'une offensive israélienne visant à faire cesser les tirs de roquettes par le Hamas qui contrôle la bande de Ghaza. Plusieurs ministres européens ainsi que des responsables du Hamas et le président palestinien Mahmoud Abbas sont ainsi venus au Caire ces derniers jours pour tenter de mettre fin au bain de sang. Après un appel téléphonique avec M. Ban, le président français François Hollande a dit lundi que tout doit être fait pour mettre un terme immédiat à la souffrance des populations civiles à Ghaza. Plus tôt dans la semaine, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius était également venu plaider au Caire pour un cessez-le-feu urgent et impérieux.
La Turquie déclare trois jours de deuil à la suite du massacre de Palestiniens par Israël La Turquie a déclaré trois jours de deuil en hommage aux victimes palestiniennes de l'offensive israélienne dans la bande de Ghaza, qualifiant de massacre l'opération militaire. Nous condamnons le massacre par Israël du peuple palestinien, a déclaré à la presse à Ankara le vice-Premier ministre turc Bulent Arinc alors que le bilan des Palestiniens morts dans le conflit a atteint plus de 500. Dans un geste de solidarité à l'égard du peuple palestinien, trois jours de deuil ont été déclarés depuis hier matin. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a cherché au cours des derniers jours à se présenter comme un défenseur de premier plan de la cause palestinienne, taxant de génocide les actions d'Israël dans la bande de Ghaza. Il s'est également attiré la colère d'Israël et de son allié les Etats-Unis en comparant la mentalité de certains Israéliens à celle d'Hitler. La Turquie a maintenu une position de principe contre l'agression d'Israël. Elle soutient ce qui est juste et non les puissants, a déclaré M. Arinc. La Turquie entretient des relations diplomatiques avec Israël, mais elles se sont nettement détériorées depuis que dix militants turcs faisant partie d'une flottille humanitaire en route pour briser le blocus de Ghaza, ont été tués en mer en 2010 par un commando israélien.