Les stocks de pétrole brut ont enregistré un recul plus important que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis, selon les chiffres du département américain de l'Energie (DoE) publiés mercredi. Les réserves de brut ont diminué de 3,7 millions de barils, à 367,4 millions, lors de la semaine achevée le 25 juillet, soit un peu plus de deux fois plus que la baisse de 1,8 million de barils anticipée en moyenne par les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires. Les réserves de brut s'étaient déjà contractées de 17 millions de barils au cours des quatre semaines précédentes, s'éloignant de leur sommet depuis 1931 atteint fin avril à 399,4 millions de barils. Ces stocks se maintiennent pourtant dans la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année, et sont en hausse de 0,8% par rapport à la même période l'an dernier. Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont elles progressé de 800 000 barils, à 126,7 millions de barils, un chiffre proche des attentes des analystes (+1 million de barils). Elles sont en hausse de 0,6% par rapport à la même époque en 2013 et restent proches de la limite inférieure de la fourchette moyenne pour cette période de l'année. Les stocks d'essence ont de leur côté augmenté de 400 000 barils, à 218,2 millions, alors que les analystes tablaient sur une progression double, de 800 000 barils. Ils reculent de 2,3% par rapport à leur niveau de l'an dernier, mais se hissent dans la partie haute de la fourchette moyenne en cette période de l'année.
Cushing à son plus bas depuis 2008 Surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont baissé de 900 000 barils à 17,9 millions de barils, chutant à un nouveau plus bas niveau depuis la semaine achevée le 7 novembre 2008. Ces stocks ont chuté de plus de 20 millions de barils depuis le début de l'année. Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont reculé de 500 000 barils. Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 19,4 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 0,9% de moins qu'à la même période en 2013. La demande de produits distillés a reculé de 3,1% en glissement annuel et celle d'essence a glissé de 1,0%. Les raffineries américaines ont légèrement ralenti leur très forte cadence, fonctionnant à 93,5% de leur capacité contre 93,8% la semaine précédente.