Les qualités morales et intellectuelles de l'Emir Abdelkader ont été mises en exergue lors d'une table ronde organisée jeudi à l'occasion du 12ème Salon international du livre d'Alger. L'écrivain Ouassimi Laredj, lors de cette rencontre, à laquelle ont assisté des hommes d'art et de culture, a évoqué son livre consacré à l'Emir Abdelkader et publié aux éditions ''Actisud'' sous le titre ''Le livre de l'Emir Abdelkader'', dans lequel il a mis en relief le côté humaniste de l'Emir Abdelkader. Il a notamment cité comme exemple la demande faite par l'ancien archevêque d'Alger, Dupuch qui a sollicité l'Emir Abdelkader pour la libération d'un soldat français. L'Emir non seulement a accédé à cette demande mais a aussi libéré les 99 autres soldats détenus. ''La relation entre l'Emir Abdelkader et l'archevêque Dupuch était basée sur le dialogue'', a indiqué le conférencier ajoutant ''on ne peut pas comprendre la personnalité et l'œuvre de l'Emir Abdelkader si on ne comprend pas la valeur du symbole''. De son côté, l'écrivain Amar Belkhodja, en tant qu'historien, s'est orienté vers différentes sources, celles de tous les admirateurs et détracteurs, des passionnés de héros et d'histoire, de Lacheraf, de Mohamed Cherif Salhi et de bien d'autres, dont il rapporte les points de vue objectivement exprimés. Dans un article, puisque le livre est constitué d'une série d'articles, daté de novembre 1991, Belkhodja fait part de son indignation vis-à-vis de Boudjedra parlant de trahison de l'Emir qui, pourtant, a su manier l'épée et la plume. Belkhodja a mis en exergue la passion de l'Emir Abdelkader pour le livre et son ouverture d'esprit. ''L'émir Abdelkader, était un homme éclairé et lisait beaucoup, notamment l'ouvrage de Ibn Khaldoun'', souligne Amar Belkhodja à propos de ce poète et chef de la résistance qui ''avait un projet ambitieux pour construire une société moderne''. Pour sa part, Abdelaziz Farrah, spécialiste des questions du patrimoine, a donné une lecture de son livre intitulé ''L'Emir Abdelkader, le temps d'une halte'', paru aux éditions Apic, et dans lequel il a publié une interview imaginaire avec l'Emir Abdelkader. ''J'ai pris les éléments biographiques et j'ai essayé de rentrer dans la peau du personnage'', a expliqué l'intervenant qui a mis en relief la ''grande dimension'' de l'Emir ''un grand maître soufi, un humaniste, un poète d'une qualité exceptionnelle et un homme de communication''. Rappelons toutefois que plus de 559 éditeurs, dont 439 maisons d'éditions étrangères de l'Inde, de France, du Canada, des Etats-Unis, de Syrie, du Qatar, du Koweït, d'Arabie saoudite, de Jordanie, d'Egypte, du Maroc, d'Allemagne et du Liban, qui est l'invité d'honneur, ont répondu présents à cette 12ème édition du Salon international du livre d'Alger. Environ 82 000 titres sont exposés à cette édition qui sera clôturée le 9 novembre prochain. Ce rendez-vous incontournable de l'édition algérienne, s'est en effet tenu, dans une ville en pleine effervescence grâce aux nombreux événements liés à la manifestation "Alger, capitale de la culture arabe 2007". La manifestation a été le cadre d'un grand nombre de rencontres littéraires: le festival de la poésie féminine (mars), la fête arabo-méditerranéenne du livre et de la bande dessinée (mai), un hommage à la Palestine à travers ses écrivains (novembre), entre autres. L'industrie de l'édition a également bénéficié d'aides à la traduction, à l'édition (surtout jeunes auteurs) et à la réédition. Selon les chiffres officiels plus de 500 oeuvres sont en cours de publication ou ont été publiées, traduites ou rééditées à l'occasion de la manifestation "Alger, capitale de la culture arabe 2007" afin de valoriser la culture algérienne. Le salon du livre d'Alger se veut avant tout comme "un événement grand public", tout en restant, selon les organisateurs, "un palliatif " pour la chaîne de diffusion-distribution du pays qui traverse une grave crise. Le rendez-vous incontournable de l'édition algérienne, le Salon International du Livre d'Alger, se tiendra du 31 octobre au 9 novembre 2007 dans une ville en pleine effervescence grâce aux nombreux événements liés à la manifestation "Alger, capitale de la culture arabe 2007". La manifestation a été le cadre d'un grand nombre de rencontres littéraires: le festival de la poésie féminine (mars), la fête arabo-méditerranéenne du livre et de la bande dessinée (mai), un hommage à la Palestine à travers ses écrivains (novembre), entre autres. L'industrie de l'édition a également bénéficié d'aides à la traduction, à l'édition (surtout jeunes auteurs) et à la réédition. Selon les chiffres officiels plus de 500 oeuvres sont en cours de publication ou ont été publiées, traduites ou rééditées à l'occasion de la manifestation "Alger, capitale de la culture arabe 2007" afin de valoriser la culture algérienne. Le salon du livre d'Alger se veut avant tout comme "un événement grand public", tout en restant, selon les organisateurs, "un palliatif " pour la chaîne de diffusion-distribution du pays qui traverse une grave crise.