Plusieurs réalisations et projets d'équipement des structures hospitalières et de santé ont été comptabilisés dans la wilaya de Médéa. La concrétisation de ces opérations a contribué en grande partie dans le renforcement et le développement de la carte sanitaire wilayale avec 1 294 lits actuellement contre 1 152 en 2003, soit un lit pour 704 habitants, un indice de croissance de 10,37 %, selon le directeur de la santé. Sur cette même tendance, un hôpital de 60 lits sera lancé à Tablat dans les prochaines semaines, tandis que celui de Aïn Boucif a bénéficié d'une extension au niveau du service chirurgie générale (360 lits) en attendant une opération similaire à Chellalat Adhaoura. Concernant le rapprochement des prestations médicales du citoyen, les mêmes sources annoncent un total de 97 unités, dont 5 polycliniques, 15 centres de santé et 47 salles de soins en plus des maternités rurales au profit des daïras de Sebt Aziz, Souaghi et El-Azizia alors que deux infrastructures du genre sont inscrites à Ouled Maâref et Chahbounia. Au total, un plateau gynécologique de huit unités. En matière d'urgence, trois services sont retenus à Sidi Naâmane, Oued Kébir et Ouled Maâref soit 17 unités à l'horizon 2008, alors que les zones rurales de Ksar El-Boukhari, Béni Slimane, Tablat et Aïn Boucif ont été dotées de 4 cliniques mobiles. A noter également que le secteur de la santé à Médéa a enregistré, entre 2006 et 2007, 71 opérations au titre des programmes complémentaires, Hauts-Plateaux et PCD, selon le même responsable qui souligne que 96 % des dettes ont été épongées. Le bilan fait également ressortir une stabilisation des MTH, fièvre maltaise, kyste, envenimation scorpionnique. Seul déficit non signalé, celui d'une structure psychiatrique, d'où un reflux des populations vers les ténèbres du charlatanisme aux conséquences parfois dramatiques.