Les Bleus ne pouvaient pas finir cette belle année 2014 sur autre chose qu'une victoire. Ce succès face à la Suède symbolise leurs progrès. Comme face à l'Albanie, l'animation offensive n'a pas fait dans l'efficace. Beaucoup de centres, beaucoup de frappes mais peu de situations dangereuses. La France a manqué de poids dans la surface et les grandes tours suédoises ont repoussé les assauts bleus. Il aurait fallu passer davantage par le sol pour déstabiliser de costauds scandinaves. Dans le 4-2-3-1 du début de match, Valbuena, Griezmannet Payet ont beaucoup permuté sans trouver la faille face au bloc regroupé et très bas des Suédois. La rentrée de Sissoko en seconde période et le passage en 4-3-3 a donné beaucoup plus de solutions au onze français. Comme souvent, le Magpie a transpercé les lignes et les côtés ont été mieux exploités.
Varane a tout fait Impeccable en défense, Varane a coupé les rares incursions suédoises avec intelligence. Et il a filé un sacré coup de main à son attaque en inscrivant le seul but du match en planant au-dessus de la défense scandinave. Un grand match. Pour sa première titularisation, Layvin Kurzawa n'a pas eu froid aux yeux et a fait peser un danger constant dans son couloir. S'il n'a pas tout réussi, Griezmann a beaucoup tenté. Il a eu le mérite de secouer le cocotier dans une attaque en manque d'inspiration à l'image d'un Valbuena et d'un Payet trop discrets. Gignac, lui, a trop subi les évènements.
Thelin a fait briller Mandanda Si le Vélodrome espérait voir briller Gignac ou Payet, il a dû se contenter d'une parade décisive de Steve Mandanda. Le gardien de l'OM, titulaire en l'absence d'Hugo Lloris, a dû s'employer pour garder le but des Bleus inviolé avant la pause. Isaac Kiese Thelin, auteur d'un doublé avec les Espoirs lors du barrage en octobre face la France (4-1) et appelé à fêter sa première sélection en A, avait pourtant mis toutes ses forces dans sa frappe à pivot. Mais Mandanda a plongé du bon côté pour se saisir du ballon en deux temps. Les Suédois venaient de laisser passer leur (seule) chance.