Charlie hebdo malgré la douleur continue à faire des siennes. Avec la perte de ses douze journalistes, victimes, mercredi dernier, d'un acte terroriste que tout le monde a condamné, on pensait que s'achèverait une période lénifiante dans sa forme agressive dans son fond contre les musulmans et le Prophète Mohamed (QSSSL) et s'ouvre une satirique nouvelle: celle de la tolérance et de la vraie liberté d'expression. En effet, le premier numéro de l'hebdomadaire satirique, tiré hier à plus de 3 millions d'exemplaires, dont le dessin de la une représente, encore une fois, le Prophète Mohamed (QSSSL), avec une larme, et tenant une pancarte "Je suis Charlie". Tout indique que ce satirique de malheur, extrémiste, fait encore des siennes, montre son endurance sans limite contre les musulmans. Le reste de la rédaction de Charlie Hebdo, loin de s'arrêter, fait croire qu'il a pour éthique la liberté d'expression. Serait-il sur la bonne voie ? Non. Le secret qui entoure sa ligne éditorialiste ne permet pas de répondre à cette question. Mais on peut toujours affirmé qu'avec l'entrée en ligne de Paris, Londres, Washington et Tel-Aviv, l'opinion publique internationale va être fixée dans les tout prochains jours, en tous cas, si c'est la morale qui l'emportera sur la guerre contre les musulmans en France et à travers l'Europe. Déjà, avec plus de 60 actes anti-musulmans enregistrés en France, depuis mercredi dernier, qu'en sera-t-il d'ici à un mois. Nul ne peut faire tourner la roue de l'histoire en arrière. Aussi, bien des journaux dit "indépendants, Charlie Hebdo en tête, et qui sont au service de causes perdues, ou en voie de perdition de l'impérialisme et du sionisme, continuent à orchestrer une propagande tapageuse contre l'Islam et les musulmans. L'édition de mercredi de Charlie Hebdo se jette à corps perdu dans la caricature, où le mesquin le dispute au tortueux. On s'amuse comme on peut dans ce média "indépendant" et où les plumes les plus vénéneuses sont légion. Tout permet de croire qu'un lien, toujours possible, s'est tissé entre Charlie hebdo et le lobby sioniste à Paris, et cela risque de faire de la France une plaque tournante des ambitions de l'Etat hébreu contre les Arabes. Maintenant, il est à se demander, si les Arabes et les musulmans qui ont pris part à la "marche républicaine" organisée dimanche à Paris auront le courage, ne serait-ce que pour condamner Charlie Hebdo, pour s'être, encore une fois, pris au Prophète des musulmans. C'est peu probable qu'ils le fassent. Jusqu'à preuve du contraire, aucun régime arabe n'a dénoncé la nouvelle caricature qui a illustré mercredi la couverture de cet hebdomadaire. Seule l'autorité musulmane égyptienne, Dar al-Ifta, instance représentant l'islam auprès des autorités du Caire, a, mardi, "mis en garde" contre la publication de ce nouveau dessin. "Cette action est une provocation injustifiée pour les sentiments de 1,5 milliard de musulmans à travers le monde", a indiqué Dar al-Ifta dans un communiqué.