Depuis bien longtemps, la propagande de l'Union européenne (UE) contre la Russie tourne autour de la crise qui règne en Ukraine. Parler d'une paix dans ce pays sous le règne des actuels dirigeants, cela dépasse toutes les limites de l'audace quand on sait que l'Union européenne est elle-même impliquée dans la déstabilisation de ce pays. Face à ces signes de partie pris de Bruxelles dans la situation politique et sécuritaire de l'Ukraine, et qui s'amorcent sous l'influence de facteurs à la fois d'ordre national et international, la Russie s'est toujours dit qu'elle n'a aucun intérêt à ce que l'Ukraine se désintègre. Le Premier vice-ministre russe, Igor Chouvalov, intervenant au Forum économique de Davos, a déclaré: "Je n'ai jamais entendu notre président ou notre Premier ministre évoquer des intérêts quelconques à voir ces régions (Donbass) se séparer de l'Ukraine. Nous sommes intéressés au maintien de l'intégrité" de l'Ukraine, en tant qu'Etat souverain. La seule chose que nous souhaitons c'est de stopper la guerre qui se répercute également sur nous. Il s'agit d'un risque géopolitique". La tension entre la Russie et l'Occident a été soumise à un nouveau test, le plus grave depuis l'été, soulignent les médias russes et ce, à la suite de l'escalade du conflit en Ukraine, qui s'est aggravé ces derniers jours par la tragédie de Mariupol, où un bombardement a tué plus de 30 personnes. Kiev et les autres capitales occidentales attribuent cette tuerie aux milices pro-russes. En effet, de la représentante de la diplomatie européenne Federica Mogherini, à François Hollande, Angela Merkel, David Cameron jusqu'à Barack Obama en passant par le SG de l'ONU Ban Ki-Moon, c'est le même refrain: la Russie est seule responsable de cette situation. Ils renouvellent ainsi leur menace de nouvelles sanctions contre Moscou. Cette campagne anti-russe, le prolongement des sanctions, illustre parfaitement le zèle masochiste avec lequel l'Occident gère les conflits à travers le monde. On soutient les terroristes qui activent en Syrie particulièrement, et au Moyen-Orient, en général, on ferme les yeux sur les massacres perpétrés par l'Etat sioniste à Ghaza, sur les tueries collectives des terroristes en Afrique, pour enfin se préoccuper de l'Ukraine, en défendant son régime responsable de la crise interne et de la perturbation des relations avec la Russie et ce, dans le seul but d'appliquer le plan mis en œuvre par les Etats-Unis et les pays européens pour affaiblir l'influence des Russes dans la région. Il est aberrant d'entendre le président américain, Barack Obama, celui qui pousse Paris, Téhéran et les capitales des monarchies arabes à soutenir financièrement et logistiquement les terroristes en Syrie dire: "Nous sommes très inquiets des dernières violations du cessez-le-feu et de l'agression commise par les séparatistes avec un soutien russe, un équipement russe, un financement russe, un entraînement russe et des troupes russes". Obama a-t-il oublié à ce propos l'envoi de conseillers militaires américains en Jordanie et en Turquie pour la formation de terroristes infiltrés en Syrie pour combattre le régime du président Bachar al-Assad. Américains et Européens en soutenant le régime sanguinaire du président ukrainien aux dépens de Moscou qui n'est pas intéressé par la désintégration de ce pays vont au fur et à mesure de leur escalade perdant la face. Ils risquent de voir se constituer contre eux un front des non -alignés qui soutiennent Moscou.