"Les négociations avec les syndicats et les travailleurs de l'Education se poursuivent toujours et ne s'arrêteront pas. Les portes du ministère restent ouvertes et nous chercherons, par le dialogue, des solutions aux problèmes posés ", a déclaré à la presse, hier, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. S'exprimant en marge d'une cérémonie organisée par le ministère de la Solidarité nationale en l'honneur des lauréats du concours international de dessin, elle a souligné la nécessité d' "une bonne volonté "de part et d'autre pour parvenir à des résultats. Les représentants des syndicats initiateurs de la grève ont été reçus mercredi par le ministère de l'Education pour leur soumettre les réponses à leurs revendications et arriver à des solutions " réglementaires et durables ". Auparavant la ministre avait déploré l'empressement des syndicats à recourir à la grève en dépit d'un dialogue constructif amorcé récemment. La première responsable du secteur a appelé les syndicats qui réclament la révision des dysfonctionnements des statuts des travailleurs de l'Education à " ne pas perdre espoir " quant à la prise en charge de leurs revendications socioprofessionnelles qui, a-t-elle toutefois soutenu, " exige du temps ". De leur côté, les syndicats restent sceptiques face aux déclarations faites jeudi par la ministre de l'Education. Même en rangs dispersés, les syndicats sont décidés pour aller à la grève les 10 et 11 de ce mois en cours. Le Snapeste estime, par la voix de son porte-parole Meziane Meriane, que les rounds du dialogue tenus récemment n'ont rien vu venir et que les professionnels de l'éducation veulent, selon lui, des solutions pas des discussions.