Les intentions d'investissement s'amplifient auprès de l'ANDI. Le volume en numéraire n'est pas en reste. Dans son bilan annuel pour l'année 2014, l'Agence a dévoilé le chiffre de 2.192 milliards de dinars, représentant le montant des investissements effectués durant l'année dernière. Ce montant est en nette progression lorsqu'on sait que durant l'année 2013, l'économie algérienne a enregistré un investissement de près 1.716 mds de dinars. Ainsi, c'est une hausse de 27,73% en terme de montant. Egalement, l'ANDI a indiqué qu'outre les projets d'investissements déclarés, les partenariats avec l'étranger sont également en hausse. Les projets inscrits en 2014 devraient créer 151.000 postes d'emploi contre un potentiel de 148.943 emplois pour les projets déclarés en 2013. S'agissant des projets d'investissements déclarés en partenariat avec les étrangers, ils ont évolué de 61,54% pour totaliser 105 projets d'un montant de 170 mds DA. Cet accroissement des projets d'investissements en partenariat a particulièrement été constaté au 2ème semestre 2014 durant lequel il a été enregistré 82 projets. Cette progression confirme "un regain d'intérêt des investisseurs étrangers pour le marché algérien", souligne à l'APS le Directeur général de l'ANDI, Abdelkrim Mansouri. L'année 2014 est considérée, selon lui, comme étant la meilleure année en matière d'investissements déclarés, et ce, depuis l'année 2001, date de la mise en œuvre du dispositif régissant le développement de l'investissement. Toutefois, il est à rappeler que l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI) prévoyait entre 10 000 et 12 000 projets d'investissement pour l'année 2014, contre 8 000 projets enregistrés durant l'année 2013. "Tous les paramètres sont en nette évolution, tant en nombre de projets, leur montant ainsi qu'en emplois générés", ajoute le même responsable.
L'industrie en pole position parmi les secteurs investis Le secteur des industries, où les investissements sont concentrés principalement dans les filières de transformation, se place en pole position en valeur financière et comme le plus grand pourvoyeur d'emplois, avec 1.845 projets de 1.507 mds DA en 2014, soit 68,75% du montant global des investissements déclarés, avec un potentiel de création de 71.362 emplois (47,27% du potentiel global). Cette tendance est également observée pour les projets d'investissements conclus avec des étrangers, lesquels sont concentrés dans le secteur industriel à hauteur de 74 projets (70,5% des projets en partenariat) pour un montant de 156 mds DA (91,45%), essentiellement dans les filières essentiellement sidérurgique, mécanique et électrique, chimique, agroalimentaire, matériaux de construction. En outre, il est remarqué une orientation remarquable des investissements en partenariat vers les régions des Hauts-Plateaux et du Sud. En somme, les filières industrielles les plus ciblées par l'ensemble des projets inscrits auprès de l'ANDI sont les industries agroalimentaires (IAA) qui représentent un taux de 26% de l'ensemble des projets industriels déclarés, suivies de celle des matériaux de construction (22,4%), de l'industrie sidérurgique, métallique, mécanique et électrique (ISMME) pour 17,13% et de l'industrie chimique pour 15,72%. Ces résultats montrent, selon M. Mansouri, un engagement marqué en faveur des industries, et ce, dans le sens de la volonté de l'Etat visant la diversification et le développement des activités industrielles, et révèlent d'importants marchés à conquérir dans divers domaines d'activité qu'il s'agisse des industries de transformation, des IAA, des industries extractives et d'autres secteurs.