Le nombre d'opérateurs économiques inscrits au registre du commerce a augmenté à 1,764 million jusqu'à fin 2014, contre 1,678 million à fin 2013 (+5%), une tendance haussière constatée aussi pour les entreprises étrangères, a indiqué à l'APS le Centre national de registre du commerce (CNRC). Sur la seule année 2014, les nouvelles inscriptions ont atteint un total de 184.150 opérateurs dont près de 90% représentent des personnes physiques et 10% de sociétés, contre 181.751 inscrits en 2013.Sur 1,764 million d'opérateurs économiques inscrits, 1.606.878 sont des personnes physiques (91,1%) contre 157.122 de personnes morales (8,9%). Par secteur d'activité, ils exercent notamment dans les services (31,84%), la production industrielle (29,06%), l'import-export (21,83%), le commerce de gros (9,8%) et le commerce de détail (6,5%). Pour les opérateurs exerçant dans l'activité d'import-export, leur nombre a augmenté de 1.840 en l'intervalle d'une année en passant à 42.254 opérateurs en 2014 contre 40.414 en 2013, en hausse de 4%.
Plus de 9.200 entreprises étrangères activent en Algérie L'Algérie comptait 9.224 entreprises étrangères à fin 2014 contre 8.459 en 2013, sachant que 765 entreprises étrangères ont été créées en 2014 contre 810 l'année précédente. Par nationalité, les entreprises françaises se classent au premier rang avec 1.893 entités activant dans le pays (20,5% de la totalité) suivies de sociétés syriennes au nombre de 1.120 (12%), chinoises avec 793 (9,6%), turques avec 737 (8%) et tunisiennes avec 592 sociétés (6,4%). Quant au nombre de commerçants étrangers (personnes physiques) inscrits au registre du commerce, il s'élevait à 2.275 à fin 2014 contre 2.207 en 2013, en hausse de 3%. Pour rappel, le CNRC a lancé en 2014 le Registre de commerce électronique (RCE), dans le but de sécuriser l'extrait du registre du commerce, l'assainir de toutes pratiques et manipulations frauduleuses et doter les opérations de contrôle d'outils technologiques fiables et accessibles. Tout en relevant le caractère volontaire de l'adhésion des commerçants à cette facilitation virtuelle, le directeur général du CNRC avait estimé que la réimmatriculation de l'ensemble des commerçants au RCE peut être réalisable, étalée sur le temps et sur la base de l'aval des pouvoirs publics. Outre le RCE, le CNRC compte lancer "le grand chantier" de l'inscription en ligne, la dématérialisation totale des procédures d'inscription et autres prestations pour tous les opérateurs économiques. "Il n'y aura plus de papier", escompte Chafik Chiti qui précise, toutefois, que la dématérialisation nécessite des "efforts importants" et "des études qui seront lancées", outre la nécessité de mettre en place l'autorité de certification prévue par la loi relative à la signature et à la certification électroniques, garante de la confiance numérique.