Deux personnes ont trouvé la mort et autant ont été blessées dans un incendie qui s'est déclaré tôt hier à l'hôpital Frantz Fanon de Blida, a-t-on appris d'un chef de service au sein de l'établissement. L'incendie qui serait dû à un court-circuit, s'est déclaré au service neurologie Maazi dépendant de l'hôpital Frantz Fanon, faisant deux morts par asphyxie parmi les patients, et deux blessés, selon le chef de service, Boudali Maamar. Un des blessés a été atteint de brûlures de troisième degré, ce qui a nécessité son transfert à l'hôpital de Douéra, alors que le second, employé au sein du même service, a eu des blessures jugées superficielles, a précisé la source. L'incendie, qui s'est déclaré à 5h30, ayant ravagé le premier étage de l'établissement hospitalier, a été circonscrit grâce à l'intervention des éléments de la Protection civile. Une enveloppe de cinq milliards Da pour sa réhabitation Sur un autre registre, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf a indiqué qu'une enveloppe de cinq milliards Da a été dégagée pour la réhabilitation du pavillon du CHU de psychiatrie. Cette dotation, décidée à l'issue d'une rencontre que le ministre a tenue avec les responsables de cet établissement hospitalier, devrait servir à réhabiliter "totalement" le pavillon Maizi Fatma Zohra, où deux malades sont décédés et deux autres personnes (un infirmier et un malade) ont été blessées, suite à l'incendie qui s'est déclaré tôt le matin. "Nous avons décidé la fermeture immédiate de ce pavillon et le déplacement des malades qui y étaient hospitalisés vers d'autres pavillons du même service, en attendant la réhabilitation, tour à tour, de toutes ces structures datant de 1935", a affirmé le ministre, à l'issue de la réunion. L'enveloppe de cinq milliards Da s'ajoute aux 9,5 milliards Da dont a bénéficié l'hôpital dans le cadre du programme de l'année 2015 à l'effet de réhabiliter l'ensemble des services vétustes, a-t-il ajouté. Les différents pavillons du CHU de psychiatrie seront entièrement rénovés avant la fin de l'année en cours, a assuré M. Boudiaf, insistant sur la nécessité de "mettre en place une antenne de la Protection civile au niveau de l'hôpital afin d'assurer une intervention plus rapide en cas d'incidents similaires". "Selon les premiers éléments de l'enquête, l'incendie serait dû à un court-circuit", a indiqué le ministre, signalant que les recherches se poursuivaient pour déterminer les circonstances et les causes exactes du sinistre.