Bien que les concessionnaires présents au sein du 18ème salon international de l'automobile d'Alger, qui se poursuit au Palais des expositions (Pins martimes) ont annoncé des " réductions " sur les prix avec beaucoup de promotions, force est de reconnaitre, tout de même, que les prix proposés sont jugés chers par les citoyens. A titre d'exemple, les voitures les moins chères sont affichées à pas moins de 80 millions de centimes. Alors quel citoyen pourrait mettre ce " pactole " sans échéance et donc cash ? Déjà certains concessionnaires font des facilité, mais toujours est-il que les montants des remboursements sont aussi cher et il y a donc risque de l'impossibilité pour l'usager d'assurer ses échéances. Et ceci explique cela… Il est vrai que de nouvelles gammes au sein de plusieurs marques sont exposées à la vente, mais les prix sont presque inabordable d'autant qu'il n'y a plus de " facilité " pour l'achat de véhicules depuis quelques années. Et même la prochaine loi qui reconduirait ce type de commerce soit celui par " facilité " ne serait pas valable pour tous les véhicules, car elle concernera uniquement les produits jugés " algériens ". La " Symbole " algérienne est donc pour le moment la seule qui pourrait donc être favorisée lors de l'application de cette nouvelle mesure annoncé " depuis l'année dernière. Il n y a d'ailleurs pas que ça, car beaucoup de concessionnaires n'assurent pas l "Assurance sécurité ". Ce qui explique d'ailleurs pourquoi l'Etat veut appliquer le cahier de charge. Celui-ci est, faut-il bien le rappeler, en préparation dans la perspective devant régir l'activité des concessionnaires automobiles, va exiger dix (10) équipements de sécurité dans les véhicules neufs commercialisés en Algérie, comme l'avait si bien indiqué récemment le président de l'Association nationale des concessionnaires automobiles d'Algérie (AC2A), Mourad Oulmi. "Le nouveau cahier des charges, en cours d'élaboration, imposera aux concessionnaires de commercialiser des véhicules dotés d'au moins dix équipements de sécurité, entre autres, des airbags et un système de freinage ABS", a expliqué M. Oulmi. Toutefois, ces nouvelles règles de sécurité pourraient augmenter les prix des véhicules, déjà en hausse depuis quelques mois à cause de l'appréciation du dollar face à la monnaie nationale, selon le président de l'AC2A. Un groupe de travail mis en place au niveau du ministère de l'Industrie et des Mines, élabore actuellement, en collaboration avec l'AC2A, le nouveau cahier des charges comportant les dispositions du décret du 8 février dernier fixant les conditions et les modalités de l'activité de concessionnaire. La souscription à ce cahier de charges est exigée pour l'obtention de l'agrément définitif de concessionnaire. Le ministre des l'Industries et des Mines M. Bouchouareb a fait savoir, que le cahier des charges devant régir l'activité des concessionnaires automobiles devra être publié en avril prochain. "Le nouveau cahier des charges sera publié dans les deux à trois semaines à venir et son application sera rigoureuse", avait-il indiqué en réponse à une question de l'APS en marge de l'inauguration du salon, il y a quelques jours. D'autre part, il est utile de savoir que cette 18e édition du Salon international de l'automobile est placée sous le signe de la professionnalisation du métier de concessionnaire. Et effectivement bien que des remises importantes y sont appliquées, les prix restent relativement chers… A noter que les ventes de véhicules lors de ce salon représentent d'habitude près de 30% du volume annuel des ventes des concessionnaires. Organisé par la Société algérienne des foires et expositions (Safex) en collaboration avec l'AC2A, le Salon verra la participation de 54 exposants dont 30 concessionnaires automobiles et 24 entreprises de services (assureurs, installateurs, presse spécialisée, etc.), sur une superficie globale de 33 955 m2. Des ateliers et des conférences-débats sont aussi organisés en marge du salon qui attend plus de 600 000 visiteurs, selon les organisateurs. Le salon, qui connaît une grande affluence du public dès les premières heures de l'ouverture, a été marqué notamment par l'exposition, pour la première fois à ce salon, de la Renault Symbol "made in Algeria".