La dynamique du développement local au niveau de la wilaya de Bordj-Bou-Arreridj qui ne cesse d'enregistrer des résultats positifs, ouvre pour l'avenir de la région, de riches possibilités. La relation entre la vocation agricole de la wilaya avec l'industrie enregistre une tendance ascendante continue. Cette évolution à la fois économique et sociale a été relevée avec la plus grande satisfaction par le directeur général chargé des Collectivités locales au ministère de l'Intérieur, M. Belkacem Nacer Azzedine, en fin de semaine à l'issue d'une rencontre avec les responsables locaux de la wilaya de Bordj-Bou-Arreridj portant sur le thème "Réhabilitation des infrastructures de base locales et modernisation du service public". M. Belkacem Nacer qui a passé deux journées à Bordj-Bou-Arreridj, où il a inspecté diverses services administratifs au niveau des communes et de des daïras, a relever dans son allocution devant l'assistance, les meilleures conditions de la gouvernance locale qui ont permis à la wilaya de Bordj-Bou-Arreridj une totale participation à la concrétisation du programme de développement initiée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika et surtout d'avoir mobiliser les capacités matérielles et humaines faisant face, dans les meilleures conditions possibles aux exigences et aux préoccupations de la population en matière d'amélioration de la qualité et des conditions de vie, mieux encore d'anticiper sur le lancement de projets sans attendre les délais, une mutation profonde aux plans scientifiques et technologiques, notamment. Evoquant le bilan de visite d'inspection et de travail, il a tari d'éloges les efforts déployés par le wali de Bordj-Bou-Arreridj, M. Azzedine Mechri et l'ensemble des acteurs locaux qui ont su appréhender la nature de cette étape à travers un développement local axé sur des décisions et des orientations relatives à la période à venir et qui s'inscrivent dans la continuité des options et choix fondamentaux et l'élargissement des acquis. Prenant appui sur l'analyse rigoureuse et une évaluation objective des actions de développement réalisées jusqu'à présent,au niveau de la Capitale des Bibans, le représentant du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales (MICL), M. Belkacem Nacer dira que cette démarche qui est la preuve de la maturité et de la force des administrations territoriales, conformément aux instructions du ministre de l'Intérieur doit permettre d'apporter davantage les aménagements et les améliorations nécessaires à la consolidation des choix fondamentaux. Au terme de son analyse globale le bilan du développement local économique, social, l'amélioration du service public à Bordj-Bou-Arreridj, des actions d'envergure ont été engagées et ont permis la réhabilitation d'un service public performant, un rythme de consommation de crédits qui place la wilaya de Bordj-Bou-Arreridj en première place au niveau régional, la création d'un nombre important d'emplois, la réduction notable du chômage, la création de plusieurs zones industrielles spécialisées notamment dans l'électronique, l'agroalimentaire et une nouveauté: les médicaments et les produits pharmaceutiques, un port sec, des transferts colossaux d'AEP vers plus de 25 communes des régions Nord-Ouest et Sud. D'ailleurs,des projets stratégiques qui selon le wali généreront dans un délai proche plus de 25 000 postes de travail permanent dont 4 000 pour la seule commune de Ain-Taghrout. Ici, l'orateur a également relevé sa satisfaction d'avoir constaté que l'ensemble des acteurs locaux sous l'impulsion du chef de l'exécutif de la wilaya jouent un rôle solidaire pour le succès d'un développement équilibré et harmonieux, notamment à travers la réponse dans les meilleures conditions les besoins des citoyens et l'utilisation rationnelle des potentialités humaines, matérielles et financière de la wilaya. Au service de cette politique, M. Belkacem Nacer, a rappelé à l'assistance la mise en oeuvre à partir du mois de février dernier des possibilités de développement qu'offre la Caisse de garantie et de solidarité des collectivités locales(ex-FCCL) et qui vient en complément aux PCD et au programme des Hauts-Plateaux et des régions du Sud. Une Caisse qui vise notamment à travers une stratégie raffinée d'atteindre des résultats appréciables dans de nombreux domaines. Elle peut s'inscrire aussi dans le rétablissement des équilibres généraux du développement local par des actions en profondeur touchant l'ensemble des secteurs administratifs, économiques, sociaux, éducatifs et culturels. La balle est donc dans le camp des responsables locaux à prendre les initiatives, notamment prioritaires. Dans son intervention, le wali suivi par les interventions des présidents d'APC et des membres de l'exécutif de wilaya à évoquer le manque de foncier au niveau de plus de quinze communes de la wilaya entourées du domaine forestier, le cas de la commune de Djaafra, où la réalisation d'un lycée n'a pu se faire en raison du manque de terrain domanial. Ce phénomène s'il perdure, et si une décision n'est pas prise, les habitants de ces régions quitteront les lieux pour aller renforcer l'exode rural, faute d'infrastructures de base et de commodités de vie.. Un fardeau de plus pour les grandes agglomérations et la naissance de bidonvilles et de constructions illicites. Selon le wali, ces communes sont condamnées étant étouffées par le domaine forestier, où nombre de projets n'ont pas pu être implantés. Parmi les autres questions soulevées: le programme Hauts-Plateaux ne profitent jusqu'à présent qu'à huit communes, les intervenants ont exigé que ce programme soit généralisé aux autres communes et de dans le but comme l'a souligné M. Mechri, de l'élargissement de cette mesure aux 34 communes de la wilaya pour attirer le maximum d'investisseurs au niveau de ces communes déshéritées. On également également insisté sur la question de relever l'ide actuelle de 70 millions de centimes à 100 millions de centimes, surtout que la wilaya est en train de réaliser des lotissements sociaux ruraux. Au registre de la nomenclature des PCD, le wali a noté qu'elle est très limitée et qu'elle ne répond souvent pas aux priorités de la wilaya puisque certaine chapitre nécessaire au développement local n'y figurent pas. La solution est d'octroyer le montant des PCD à la wilaya qui a son tour selon les besoins et les priorités des communes qui finaliseront les projets.