L'Algérie est un Etat-membre "très actif" au sein de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), a indiqué hier le directeur général de cette instance, Ahmet Uzümcü. "L'Algérie est un Etat-membre très actif au sein de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques et nous la considérons comme un bon partenaire", a indiqué à la presse M. Uzümcü à l'issue d'une rencontre avec le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Abdelhamid Senouci Bereksi. M. Uzümcü effectue une visite en Algérie pour présider une réunion régionale sur l'interdiction des armes chimiques, a-t-il dit. A une question sur les menaces terroristes dans la région, le directeur général de l'OIAC s'est dit "préoccupé" par la présence des groupes criminels, notamment "Daech" qui présente une "menace majeure" pour la sécurité. Il a indiqué que des informations font état des tentatives de ces groupes terroristes de se procurer des armes chimiques d'où, a-t-il dit, la "nécessité" d'échanger les formations et conjuguer les efforts des Etats membres de l'OIAC. Au cours de son séjour, le directeur général de l'OIAC sera reçu par Abdelhamid Senouci Bereksi, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères ainsi que par d'autres hauts responsables algériens avec lesquels "il passera en revue l'état de la coopération entre l'Algérie et l'OIAC ainsi que les moyens de son renforcement", souligne la même source. M. Uzümcü effectuera, au cours de son séjour, une visite au laboratoire de l'Institut national de la criminalistique et de la criminologie de la Gendarmerie nationale (Bouchaoui) et donnera une conférence à l'Université des sciences et des technologies (Houari-Boumediène) de Bab Ezzouar. M. Uzümcü assistera, par ailleurs, à l'ouverture le 2 juin, de la réunion régionale des autorités nationales africaines parties à la convention sur l'interdiction des armes chimiques qu'abritera l'Algérie du 2 au 4 juin 2015.