Le Comité international de suivi de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger, a été installé samedi à Bamako et sera présidé par l'Algérie. La cérémonie d'installation de ce comité, dont le siège sera basé à Bamako, s'est tenue après la signature par la Coordination des mouvements de l'Azawad CMA de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali. Le gouvernement malien avait réitéré ses remerciements au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour son soutien "inestimable" au processus de paix et de réconciliation au Mali. "En cette circonstance, le gouvernement du Mali tient à renouveler ses remerciements et sa gratitude à l'endroit du président Bouteflika pour son soutien inestimable au processus de paix et de réconciliation au Mali", avait indiqué le gouvernement malien dans un message de remerciements au chef de l'Etat, lu à l'occasion de la cérémonie d'achèvement du processus de signature de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali. Le gouvernement malien tient à remercier également le président Bouteflika "pour son attachement indéfectible à l'unité et à l'intégrité territoriale du Mali", conclut le message. Le message avait été lu lors de la cérémonie de signature par la Coordination des mouvements de l'Azawad CMA de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger. Le représentant de l'Algérie le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, avait indiqué récemment que dès l'instant où l'accord sera signé, la médiation internationale dans les négociations inter-maliennes, dont l'Algérie est le chef de file, se transformera en Comité de suivi. Le chef de la diplomatie algérienne avait précisé que "Le Comité de suivi ne commencera ses travaux qu'une fois la CMA aura formellement signé l'accord et dès lors que les mouvements signataires de la Plateforme auront signé également le texte relevé des conclusions en vue de la mise en œuvre de l'accord, ainsi que le texte portant arrangement sécuritaire pour régler, notamment, le problème de Ménaka et toute situation similaire". L'Accord de paix et de réconciliation au Mali a été signé par le gouvernement malien, les mouvements politico-militaires du nord du Mali engagés au sein de la "plateforme d'Alger" et par l'équipe de la médiation internationale conduite par l'Algérie. L'Accord avait été signé par le représentant de la CMA, Sidi Ibrahim Ould Sidatti, en présence du chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra. Le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, des membres du gouvernement malien, les membres de la médiation internationale, ainsi que les différentes parties maliennes signataires de l'accord ont pris part à la cérémonie.