En marge de sa visite de travail dans la wilaya de Tipasa, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a mis l'accent lundi sur la nécessité de réduire la nomenclature des médicaments consommés en Algérie de 5800 à environ 1200. Dans une déclaration, M. Boudiaf a indiqué que son département se doit de "réguler et de contrôler le marché du médicament", qualifiant d'"énorme" le nombre de médicaments consommés en Algérie actuellement de l'ordre de 5800. Le ministre a, dans ce contexte, invité la commission nationale chargée de l'octroi des autorisations d'importation des médicaments à revoir la nomenclature des médicaments et à la réduire à hauteur de 1200, affirmant que "la santé du citoyen doit rester au-dessus de tout autre considération". De son côté, le conseiller en communication du ministre de la Santé, Salim Belkessam, a souligné que les services du ministère n'ont relevé aucune pénurie de médicaments contrairement au syndicat national des pharmaciens qui fait état de 330 médicaments introuvables sur le marché. Il a par ailleurs fait état de l'autorisation d'importation de 200 000 unités du médicament Santrom (utilisé en cardiologie) durant les mois de juillet et d'août, notant que la moyenne nationale de consommation de ce type de médicament se situe autour de 40 000 unités. Au cours de sa visite dans la wilaya, le ministre a procédé à l'inauguration des services scanner et traitement à domicile de l'hôpital de Koléa avant d'inspecter, à Cherchell, l'établissement hospitalier spécialisé en médecine, neurochirurgie et réanimation.