Une plateforme relative aux transactions commerciales sera lancée prochainement par Algérie Poste (AP), a annoncé mardi à l'APS la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Iman Houda Feraoun. "Il sera procédé, prochainement, au lancement d'une plateforme électronique relative aux transactions commerciales au niveau d'Algérie Poste", a-t-elle dit. La première phase, qui sera de courte durée, concernera le paiement électronique des factures, a-t-elle expliqué, ajoutant que la deuxième phase touchera certaines autres transactions commerciales comme la vente en ligne. "L'ensemble des commerçants pourront, ainsi, ouvrir des pages dédiées aux transactions commerciales au niveau de la plateforme d'Algérie Poste", a-t-elle expliqué. Pour rappel, l'entreprise AP avait indiqué, il y a quelques mois, qu'elle sera "sans conteste le vecteur principal, sinon l'unique vecteur, qui va vulgariser le service des transactions de paiement monétique". "Algérie Poste travaille, actuellement, avec des opérateurs qui sont en relation avec les citoyens pour faciliter toutes ces transactions", avait précisé AP.
L'impact des citoyens est positif pour la 3G Le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication a demandé à l'Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications (ARPT) d'examiner l'éventualité d'une accélération du rythme de déploiement de la 3G en Algérie. A cet effet, Iman-Houda Faraoun, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication a indiqué dans un entretien à l'APS que : "Nous avons demandé à l'ARPT d'examiner l'éventualité d'une accélération du rythme de déploiement de la 3G en Algérie, du moment qu'une grande partie de ce déploiement a déjà été réalisée". Tout en précisant que "l'ARPT a, dans ce sens, émis un avis favorable", soulignant que la balle est désormais dans le camp des opérateurs, lesquels sont appelés à se mettre au diapason de cette nouvelle technologie, a-t-elle dit. Le cahier des charges exige des trois opérateurs de la téléphonie mobile (Mobilis, Ooredoo et Djezzy) de couvrir la totalité du territoire national dans un délai de 7 ans à partir de l'attribution définitive des licences 3G en décembre 2013. Interrogé sur le bilan de la 3G, 18 mois après son lancement en Algérie, elle a indiqué que "l'impact de la 3G sur le citoyen est positif, mais extrêmement minime", étant donné, a-t-elle expliqué, que le nombre d'abonnés "n'est pas très élevé comparativement à d'autres pays". Concernant la téléphonie mobile de quatrième génération (4G), elle a fait savoir que le cahier des charges sera prêt avant la fin 2015 et le lancement de cette nouvelle technologie dépendra de l'appel d'offres. Au sujet de l'ouverture du capital de Mobilis, la ministre a expliqué que cette procédure était engagée dans le cadre de l'entrée en bourse de certaines entreprises publiques, précisant que la décision revenait au Conseil des participations d'Etat (CPE) pour lancer le processus. "C'est un dossier très sensible dans le sens où l'opérateur Mobilis est une entreprise qui enregistre des bénéfices, mais reste relativement jeune par rapport à d'autres entreprises", a-t-elle estimé. L'ouverture du capital de Mobilis à hauteur de 20 % avait été annoncée fin décembre 2013 par l'entreprise mère Algérie Télécom. Interrogée sur l'intérêt porté par des opérateurs étrangers au marché algérien de la téléphonie, elle a indiqué que l'Algérie demeure ouverte à l'investissement étranger, tout en s'interrogeant sur l'intérêt de multiplier les opérateurs, alors que le nombre d'abonnés à la 3G demeure "minime". Pour ce qui est de la fibre optique, elle a considéré que le déploiement du projet est "assez satisfaisant", relevant, néanmoins, des retards attribués à des "facteurs exogènes".
L'Algérie progresse dans le monde des TIC Par ailleurs, l'Algérie a réussi à améliorer, de manière "significative" son réseau internet, en dépit de son entrée "tardive" et "sans stratégie claire" dans le monde des nouvelles technologies de l'information et de la communication, a rajouté la ministre. "En l'espace de quelques années, nous avons réussi à améliorer notre réseau internet en modernisant progressivement nos infrastructures à travers notamment le déploiement de la fibre optique dans le pays", a-t-elle rappelé, estimant que l'Algérie est entrée "extrêmement en retard" dans le monde des TIC "sans stratégie claire". Selon elle, les pouvoirs publics sont déterminés à améliorer "davantage" le secteur des TIC, à travers la mise en place d'un programme de développement et de modernisation. Concernant l'opérateur Algérie Télécom, la ministre a insisté sur la nécessité de "déléguer" certains services comme la maintenance au profit de micro-entreprises. "Nous sommes en train de travailler avec Algérie Télécom, le ministère de l'Enseignement et de la Formation professionnels et le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale pour mettre en place des formations au bénéfice dans le cadre notamment de la formule ANSEJ", a-t-elle souligné.