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Se rapprocher de l'indice de compétitivité
Publié dans Le Maghreb le 05 - 08 - 2015

Le gouvernement a un certain nombre de projets inscrits dans son agenda mais il tient à faire aboutir les plus prioritaires, car ils auront un effet d'entraînement pour l'économie nationale. C'est ainsi que les secteurs de l'industrie, l'agriculture et le tourisme sont les grands chantiers du moment afin de donner une nouvelle impulsion à la démarche de l'après-pétrole, et en même temps créer de la richesse, une plus-value et de l'emploi. En somme la promotion de la production nationale. Dans la foulée de ce développement, la poursuite de la concrétisation des infrastructures socioéconomiques est également en ligne au titre de l'amélioration des conditions de vie des populations. Des priorités qui répondent à une préoccupation liée au contexte actuel de l'économie nationale.
Il s'agit d'une démarche qui vise aussi une meilleure maîtrise des paramètres régulant les divers secteurs de l'économie. Dès lors, cela traduit une visibilité qui est susceptible de s'affirmer dans un cadre d'harmonisation plus rentable, et donc de la production nationale. Toute piste rendant la perspective économique meilleure est de fait à prendre au sérieux et à rentabiliser notamment sur le plan de la qualité et la quantité de la production et de la productivité afin de permettre un rapprochement correct de l'indice de l'innovation et de compétitivité.
Ainsi, les obstacles au développement ne sont pas des fatalités de la sociologie, mais sont la conséquence de la logique du sous-développement. C'est en vérité de la logique même du cercle vicieux de l'immobilisme, des retards, que nait la dialectique du développement : au lieu d'attendre que les obstacles disparaissent pour engager le développement, il faut s'engager de prime abord dans les actes de développement. Cette philosophie est d'une importance capitale pour l'émancipation économique et sociale, dans des délais raisonnables car elle représente non une masse de projet, mais surtout le choix d'une méthode globale dans le développement national en vue d'objectifs précis selon les voies et moyens propres à les réaliser.
Sur un autre registre, préserver l'unité nationale, c'est avant tout pour tout un chacun garantir le développement équilibré de toutes les régions du pays et aussi de miser sur sa consolidation pour gagner définitivement la bataille contre le terrorisme, le banditisme et les narcotrafiquants. C'est aussi le socle fondamental qui renforce la justice, l'Etat de droit, la démocratie, la bonne gouvernance. La consolidation de la cohésion nationale et le renforcement de la stabilité pour garantir le sérénité nécessaire au développement national, est un autre volet de la reconstruction nationale à ne pas négliger surtout pour faire face aux défis qui s'imposent à l'Algérie et qu'amplifie l'environnement régional et international par sa complexité et les risques potentiels pour le pays. Cette nécessité d'organiser le développement économique et social du pays s'est imposée progressivement au fur et à mesure que se concrétisait dans les faits l'option de la justice sociale et, de ce fait, se généralisait la prise de conscience que la croissance soutenue de l'économie exigeait une double démarche : la connaissance précise des tâches à accomplir à moyen et long termes en même temps que la discipline de tous dans l'organisation et la mise en œuvre du programme national de développement.
Il faut à tout cela, une vision globale de développement, une prise de conscience générale visant à préserver la stabilité, le climat socio-politique et pour la création d'une synergie nationale dans la voie de la défense des intérêts de la nation.
Sur le plan purement économique, il s'agit de réussir à élaborer des stratégies sectorielles qui permettent de diversifier les activités économiques et de maintenir un taux de croissance élevé et la maîtrise de l'inflation. En d'autres termes, il est impératif que les réformes soient accélérées et que la rigueur soit accrue au niveau de la gestion des finances publiques, surtout que la crainte justifiée par la chute des prix de pétrole sur les marchés mondiaux est toujours de mise.


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