En partenariat avec Global corporate gouvernance forum, la SFI continue son appuie à l'élaboration d'un code algérien pour la bonne gouvernance d'entreprise. Notons que le projet était lancé en juillet dernier par le forum des chefs d'entreprise FCE et le Cercle d'action et de la réflexion autour de l'entreprise CARE . Cette initiative vise a sensibiliser les secteurs économiques public et privé à cet thématique. Une réunion de travail a réuni le 27 novembre dernier des acteurs du secteurs public et du secteur privé à l'issue de laquelle a été créée une " task Force ". Cette première réunion avait pour objectif d'organiser les travaux du groupe, identifier les principaux défis du gouvernement auxquels il sera confronté et fixer les objectifs et champs du code à venir. A noter que la " task force " opte pour la rédaction d'un code volontaire de bonnes pratiques d'entreprise en Algérie et cela dans le but de promouvoir la confiance et la transparence des marchés, développer les flux d'investissements nationaux et internationaux . Le directeur de la région MENA, M. Allaoua, a souligné l'importance de cette initiative où la bonne gouvernance d'entreprise joue un rôle déterminant surtout que le pays s'est engagé dans un chantier vaste de réformes. De son côté, le représentant de la CARE et FCE, M. Othmani, il a insisté sur la nécessité de l'accompagnement des entreprises familiales dans cette nouvelle démarche. Pour sa part, M. Friedricks, expert à la SFI, a déclaré qu'il est primordial que le code de la bonne gouvernance soit créé et adapté aux besoins de l'entreprise algérienne et au contexte local. Le groupe de travail a évalué qu'une durée allant du 9 a 12 mois semblait constituer un délai raisonnable pour mener l'exercice à sa fin, une version finale ou quasi finale pourrait être élaborée à l'automne 2008. Les bonnes pratiques de gouvernance d'entreprise permettent d'améliorer les performances et la compétitivité des entreprises, optimiser l'accès au financement et le coût du capital et consolider leurs relations avec les parties prenantes (employés, clients, créanciers, administration…) Pour l'économie nationale, les bonnes pratiques de gouvernance contribuent à la croissance de l'emploi, au développement d'un marché des capitaux efficient et au renforcement de la confiance des investisseurs nationaux et internationaux.