Pour les deux matches face à l'Allemagne et l'Angleterre, Didier Deschamps va devoir faire sans Karim Benzema ni Mathieu Valbuena, soit deux hommes forts de son onze type. Comment le sélectionneur peut-il y remédier ? Qui peut compenser ces absences ? Eléments de réponse. Deux rendez-vous prestigieux, un fort avant-goût d'Euro et des affiches où il vaudrait mieux éviter le gadin. Mais Didier Deschamps a un sacré caillou dans la chaussure. Pour les deux rendez-vous face à l'Allemagne et l'Angleterre, il s'est privé, pour les raisons que l'on connaît, de Karim Benzema et Mathieu Valbuena. Soit son meilleur buteur et son meilleur passeur, deux éléments incontournables de son équipe type. Leur absence va obliger le sélectionneur à revoir ses plans. Qui va occuper la pointe de l'attaque ? Qui aura la lourde responsabilité de faire oublier Mathieu Valbuena ?
Dans le onze : Giroud - Martial en pole position mais… Dans le onze, deux hommes partent logiquement avec une longueur d'avance pour succéder à l'attaquant du Real Madrid et au milieu de l'OL. Pour la pointe du 4-3-3 : Depuis l'arrivée de Didier Deschamps, hormis une courte période à l'automne 2013, Olivier Giroud est la doublure de Karim Benzema. En manque de réalisme en août et septembre, le Gunner a retrouvé la lumière ces dernières semaines et reste sur 7 buts lors de ses 8 dernières sorties. Les autres alternatives : Antoine Griezmann n'est jamais aussi efficace que lorsqu'il évolue en pointe mais, à l'Atlético et lors de ses dernières sorties en Bleu, il est beaucoup plus à l'aise dans un système à deux attaquants. Anthony Martial joue lui dans l'axe à Manchester United et offre un autre profil que celui de Giroud. Mais Deschamps l'a particulièrement aimé sur le côté gauche au Danemark (1-2). Sur le côté gauche : C'est Martial qui tient la corde, bien évidemment. Sa prestation au Danemark autant que son début de saison à Manchester United, certes dans l'axe, lui donne une longueur d'avance sur la concurrence. D'autant que derrière lui, les postulants actuels n'ont aucun vécu en Bleu sous Deschamps (Ben Arfa, Coman).