A L'HEURE des grands bouleversements politiques, économiques et sécuritaires que connaît le monde, le souci premier de l'Algérie est la rigueur dans la gestion et la consolidation du climat de sécurité, de la dynamique de son développement et le redoublement d'efforts pour la renaissance nationale. L'Algérie qui se façonne dans toute son Histoire et ses sacrifices se reflète, précisément à travers une justice sociale et une politique indiquant les progrès accomplis et ceux à amorcer dans la transformation des rapports sociaux, comme dans le processus entrepris et qui se renouvellent à chaque étape, dans le domaine de la politique d'équilibre régional. Le bilan global du programme politique ayant été à la base de ces succès et contre le sous-développement est édifiant quant à ses capacités à assumer ses engagements présents et futurs sur tous les plans et dans tous les secteurs. Désormais, les partenaires économiques et sociaux du gouvernement peuvent s'appuyer sans trébucher sur des normes de références qui facilitent l'interpr étation de la maîtrise de la crise économique et financière imposée par la chute des cours pétroliers, tandis que l'acte économique est en train de revêtir sa véritable fonction, la rationalisation de la dépense publique devra être égale pour tous et chacun est tenu de se conformer à son application. La cohésion sociale et nationale qui est la base de toute civilisation, de tout progrès, ne peut s'accommoder de violation des principes qui la régissent, surtout lorsqu'elle concerne un ordre de mobilisation et de vigilance qui se confond avec la notion même de l'unité nationale. Dans cet esprit, le discours politique officiel a toujours examiné sans complaisance et de façon rationnelle et objective la situation socioéconomique du pays. Le gouvernement fort, d'ailleurs comme toutes les autres institutions du pays, reconnaît souvent ses lacunes et certains problèmes qui sont apparus, mais, il a tenu à mettre au clair son plan d'action et le vrai rôle de la collectivité nationale et à dénoncer les critiques tendancieuses que l'on entend en permanence. Accepter ces critiques, c'est ouvrir la voie au désordre sociopolitique. Le gouvernement continue de se déployer sur le terrain, faisant l'effort louable pour être présent partout, près du peuple. Aidé en cela par l'élargissement de la décentralisation, l'exécutif, grâce à ce processus de proximité, est aujourd'hui aux côtés des citoyens, même dans les plus lointaines contrées du pays. Ainsi, au cours de ces dernières années, le programme présidentiel a été pour le développement économique du pays, un des facteurs essentiels à partir duquel des actions décisives ont été menées en vue du renouveau national, de la croissance de l'économie nationale et de la mise en uvre du processus d'investissement. Nul ne doute que l'avenir va contribuer à raffermir cette orientation. Les perspectives du programme quinquennal 2015-2019, sont aujourd'hui des plus prometteuses. Cette évolution a pour objectif l'accroissement des capacités de production et d'accumulation en dehors du secteur des hydrocarbures dans le but de répondre essentiellement à la demande nationale, le renforcement de l'intégration intersectorielle et l'acquisition de nouvelles technologies, le renforcement des textes règlementaires destinés à la réalisation des investissements. Enfin le programme quinquennal réactualisé, permet de valoriser les ressources nationales, de créer des emplois, de former le capital humain, de disposer de produits, d'aménager des espaces et des zones de création de richesses, assure une tâche fondamentale : celle qui permet, grâce à l'acquisition de la technologie moderne, d "ouvrir au gestionnaire algérien la voie du progrès et de la science. En ce sens, il apporte au renouveau national une dimension technologique dont les effets sont considérables car réellement libérateurs de l'homme et de l'initiative qu'elles contraignent au savoir et à l'ouverture sur le monde moderne et sur le progrès.