Le Real Madrid a été battu, dimanche sur la pelouse de Villarreal (1-0), en clôture de la 15e journée. Les coéquipiers d'Aréola, titulaire et excellent, ont livré une prestation pleine pour mettre à mal le club merengue. Au classement, Madrid ne profite pas du faux-pas du Barça et reste à cinq points de la tête. Villarreal est 5e, à trois longueurs de sa victime du soir. C'était le premier vrai test du Real depuis la claque subie, il y a trois semaines, face à Barcelone (0-4). Verdict : un échec cuisant des Madrilènes, dominés de la tête et des épaules par Villarreal ce dimanche (1-0), en clôture de la 15e journée de Liga. Malgré une fin de match plus consistante où les occasions ont été nombreuses, les joueurs de Rafael Benitez ont trop longtemps subi l'allant et l'esthétisme de ceux de Marcelino. Ces derniers ont pris l'avantage dès la 8e minute, par l'intermédiaire de Soldado, pour ne plus le lâcher ensuite. Un pressing haut et efficace, une projection rapide vers l'avant et un bel échange entre Bakambu et Soldado a permis à ce dernier d'ouvrir le score face à son club formateur.
Benzema a eu des occasions En face, le Real avait pourtant aligné son équipe-type pour l'occasion : la BBC en pointe, Ramos et Pepe derrière, Modric, Kroos et James dans l'entrejeu... Tout cela n'a pas pesé grand-chose ce dimanche, au moins pendant une heure. Villarreal n'a pas usurpé son succès, et aurait même pu le rendre plus éclatant si Bakambu (35e), Soldado (50e) et les autres n'avaient pas buté sur Navas. Au fur et à mesure de la seconde période, le Real Madrid s'est toutefois ressaisi. Plus tranchants, les coéquipiers d'un Modric toujours aussi précis - et précieux - dans les transmissions ont su se montrer dangereux. Benzema, d'un enchaînement amorti de la poitrine-frappe (47e) ou d'un extérieur du pied consécutif à un centre tendu de Bale (49e), a eu quelques possibilités. Quand ce n'était pas le manque de réussite, c'était le Français Aréola qui rassurait son équipe (55e). Tour à tour, Villarreal a bombé le torse, régalé les yeux et fait le dos rond. A chaque fois, c'était bien inspiré et cela a payé. Au classement, le "sous-marin jaune" est cinquième, à trois points du Real, troisième. Le club merengue se voit, quant à lui, distancé par le Barça et l'Atlético, cinq longueurs devant. Le faux-pas du Barça face à La Corogne (2-2) n'aura donc nullement profité aux Madrilènes. C'est dommage, les champions en titre ne devraient pas multiplier les offrandes.
Griezmann propulse l'Atlético sur les hauteurs L'Atlético Madrid s'est imposé face à Bilbao (2-1) lors de la 15e journée de la Liga. Avec un but décisif de Griezmann, le club madrilène rejoint le FC Barcelone en tête. Les Catalans restent devant au bénéfice d'une meilleure différence de buts. Un coup de canon d'Antoine Griezmann a permis à l'Atlético Madrid de renverser l'Athletic Bilbao (2-1) dimanche pour la 15e journée du Championnat d'Espagne et de rejoindre en tête le FC Barcelone, freiné la veille par La Corogne (2-2). La frappe instantanée de l'attaquant français est allée se loger au ras du poteau (67e) et a donné de l'air aux "Colchoneros", qui ont souffert pour se débarrasser du club basque au stade Vicente-Calderon. Le défenseur français de Bilbao, Aymeric Laporte, avait ouvert la marque sur corner (27e) avant une égalisation de la tête du milieu madrilène Saul, là aussi sur corner (45e+2). Au classement, l'Atletico Madrid est désormais coleader avec 35 points, soit autant que le Barça, qui n'est plus premier qu'à la différence de buts. Troisième, le Real Madrid (30 pts) se déplaçait dimanche soir (19H30 GMT) sur le terrain de Villarreal (5e, 24 pts). Surtout, l'équipe de Diego Simeone peut rêver de passer la trêve seule dans le fauteuil du leader puisque Barcelone, parti disputer le Mondial des clubs au Japon, ne jouera que début 2016 son match de la 16e journée, programmée le week-end prochain.
L'Atlético a mis le temps L'Atlético savourera d'autant plus sa victoire de dimanche qu'elle a été très lente à se dessiner face à un adversaire doué de vertu similaires: la solidité défensive, l'intensité dans les duels, la vitesse en contre-attaque et la présence aérienne. Il a d'ailleurs fallu plusieurs interventions décisives du gardien madrilène Jan Oblak pour éviter un scénario très compliqué au Calderon (13e, 26e, 43e, 49e, 52e). Dans ce contexte défavorable, Griezmann n'a pas tremblé: même s'il avait bien malgré lui amené l'ouverture du score sur corner en prolongeant le ballon de la tête dans les pieds de Laporte, il s'est ensuite rattrapé avec sa puissante frappe de 20 mètres qui a laissé le gardien impuissant. Soit le 8e but dans cette Liga pour "Grizi", qui a reçu l'ovation du stade Calderon à sa sortie du terrain (88e).