L'Afrique a connu une belle année de croissance dans les télécommunications. Le dernier hors série du magazine Jeune Afrique sur "Les 500 premières entreprises africaines" indique que les 25 premières entreprises de télécommunication en Afrique affichent une croissance annuelle moyenne de 33 %. Le plus bel exemple de cette réussite reste celui du groupe de télécoms, Orascom Telecom Holding. Avec un chiffre d'affaires de près de 4,5 milliards de dollars en 2006, le groupe est la 18e plus grande entreprise d'Afrique et 4e entreprise de télécommunications africaine derrière 3 groupes sud-africains. OTH compte aujourd'hui 63 millions d'abonnés. Aussi, les ambitions d'Orascom ne se limitent pas au continent africain. Le parton du groupe, M. Naguib Sawiris, a racheté à travers Weather investment, la compagnie de télécoms italienne Wind, pour 12,1 milliards d'euros ainsi que Tim Hellas en Grèce. M. Sawiris nourrit également de grandes ambitions en France. "Vivendi, Bouygues, la quatrième licence de téléphonie mobile… Nous envoyons tous ces messages pour dire que nous voulons être en France", a récemment indiqué M. Sawiris dans un entretien au quotidien économique français La Tribune. Concernant Bouygues Telecom, Naguib Sawiris concède que "Martin Bouygues n'est pas obligé de vendre, nous pourrions lui offrir d'entrer dans le groupe. Il pourrait devenir le deuxième actionnaire de Weather…", ajoute-t-il. Autre sucess story et pas des moindres, celle d'Orascom Télécom Algérie, filiale algérienne du groupe Orascom. L'opérateur a, en effet, enregistré une croissance de 43 %. Avec un chiffre d'affaires de plus d'un milliard et demi de dollars, OTA est la 66e entreprise africaine et 9e plus grande entreprise de télécommunications en Afrique. Cette performance est d'autant plus exceptionnelle que ses concurrents sur le marché n'ont enregistré que des contre-performances. Algérie Télécom avec ses deux filiales fixe et mobile (Mobilis) a enregistré une régression de 30%, arrivant ainsi à la 79e place du classement Jeune Afrique et à la dixième place du classement des entreprises de télécommunications africaines.Watanyia Télécom Algérie a, pour sa part, enregistré en 2006 des pertes de plus de 62 millions de dollars. Il est vrai qu'après six ans de succès cumulés aux termes d'efforts, de créativité et de dévouement pour le client algérien, Orascom Télécom Algérie vient de franchir le cap des 13 millions d'abonnés. Djezzy a gagné le cœur d'un tiers de la population algérienne et est aujourd'hui dans tous les foyers algériens. Djezzy a aussi gagné le pari de la démocratisation du mobile en Algérie, en faisant passer le nombre d'abonnés au mobile de 200 000 il y a six ans à 13 millions aujourd'hui et tout au long de cette période plus de six mille algériens ont chaque jour décidé de s'abonner au réseau Djezzy. Tout autant de raisons qui poussent le gouvernement algérien, par la voix du ministre des PTIC, à féliciter cette entreprise. Pour le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M Boudjemâa Haïchour, Djezzy est "une entreprise qui cumule les réussites et les exploits, une société qui a apporté beaucoup pour l'Algérie et qui continue aujourd'hui à œuvrer pour plus de développement du secteur des télécommunications et des nouvelles technologies de l'information en Algérie". Pour rappel, Orascom Telecom est le premier investisseur hors hydrocarbures en Algérie, avec un investissement de 2,6 milliards de dollars, l'opérateur dispose une couverture évaluée par l'ARPT à 97% grâce aux 6000 BTS et 19 Switchs répartis à travers les 48 wilayas du pays. Le réseau de Djezzy affiche une capacité totale de 14 millions d'abonnés. Présent sur les 48 wilayas, Djezzy dispose de 70 centres de services, 20 000 points de vente, deux centres d'appel et 920 conseillers-clientèle.