La célébration de la 12e Journée nationale de la normalisation, prévue mardi prochain, coïncide avec la remise du 5e prix algérien de la qualité. Une manifestation qui sera dédiée à la prévention routière, avec le thème choisi, "La normalisation et l'évaluation de la conformité au service de la sécurité routière". Le choix du thème n'est pas fortuit, puisque la liste des morts sur nos routes n'arrête pas de s'allonger. "Le choix du thème est dicté par la gravité de la situation sur nos routes, avec plus de 4 000 morts par année. Il faut savoir aussi que l'Algérie occupe la 4e place mondiale en matière d'accidents routiers" a expliqué le directeur général de l'Institut algérien de la normalisation, Chaieb Aissaoui, lors d'une conférence de presse. L'IANOR compte ainsi apporter sa contribution en matière de création de normes algériennes et de les mettre en conformité avec les normes internationales. Le cadre législatif s'impose pour y faire face. Le DG de l'IANOR rappelle, à ce propos, qu'un dispositif législatif important en matière de normes existe depuis 2004, "et la certification des produits aux normes Iso 9001 est devenue obligatoire". Il tient à préciser, par ailleurs, que le prix de la qualité est une distinction à la meilleure entreprise, non seulement en matière de produit mais aussi de la qualité de management, de gestion. "Pour le moment, une vingtaine d'entreprises ont postulé au prix de cette année et lequel sera de 2 millions de dinars". Cette démarche pourra ouvrir la voie à l'entreprise "pour exporter ses produits" a souligné le conférencier. Plusieurs entreprises participent à ce concours, dont celles spécialisées dans la fabrication des pièces de rechange, des infrastructures routières et des panneaux de signalisation. Le DG de l'IANOR a évoqué également la norme algérienne Telj, instituée en 2004 et précisera au passage qu'en 2008, une initiative sera prise pour le renforcement des normes techniques des robinets de Gaz, du ciment et des disjoncteurs électriques. Et d'ajouter que 25 produits sont certifiés à ce jour. Interrogé sur le contrôle de la qualité des produits, le même responsable a assuré que son institut va intensifier, dès 2008, le contrôle des produits d'importation en aval. Une manière de s'intéresser aux produits importés ne répondant pas souvent aux normes.